Quand Abdullah (mon père) est mort, il a laissé derrière lui des enfants et des dettes. J’ai demandé aux prêteurs de rembourser une partie de sa dette, mais ils ont refusé, alors je suis allé voir le Prophète (ﷺ) pour intercéder auprès d’eux, mais ils ont refusé. Le Prophète (ﷺ) m’a dit : « Classez vos dates en leurs différentes sortes : 'Adha bin Zaid, Lean et 'Ajwa, chaque sorte seule, appelle tous les créanciers et attends que je vienne à toi. » Je l’ai fait et le Prophète (ﷺ) est venu s’asseoir à côté des dattes et a commencé à mesurer à chacun son dû jusqu’à ce qu’il les paie entièrement, et la quantité de dattes est restée comme avant, comme s’il ne les avait pas touchées. (À une autre occasion) J’ai participé à l’un des Ghazawat avec le Prophète (ﷺ) et je montais l’un de nos chameaux. Le chameau était fatigué et était à la traîne des autres. Le Prophète (ﷺ) l’a frappé sur le dos. Il a dit : « Vendez-le-moi, et vous aurez le droit de le monter jusqu’à Médine. » Lorsque nous nous sommes approchés de Médine, j’ai obtenu la permission du Prophète (ﷺ) d’aller chez moi en disant : « Ô Messager d’Allah (ﷺ ! Je viens de me marier. Le Prophète (ﷺ) demanda : « Avez-vous épousé une vierge ou une matrone (veuve ou divorcée) ? » J’ai dit : « J’ai épousé une matrone, comme Abdullah (mon père) est mort et a laissé derrière lui des filles petites par leur âge, alors j’ai épousé une matrone qui peut les instruire et les élever avec de bonnes manières. » Le Prophète (ﷺ) a alors dit : « Va vers ta famille. » Quand je suis allé là-bas et que j’ai parlé à mon oncle maternel de la vente du chameau, il m’a réprimandé pour cela. Là-dessus, je lui parlai de sa lenteur et de son épuisement, et de ce que le Prophète (ﷺ) avait fait au chameau et de l’avoir frappé. Quand le Prophète (ﷺ) est arrivé, je suis allé vers lui avec le chameau le matin et il m’a donné son prix, le chameau lui-même, et ma part du butin de guerre qu’il a donné aux autres personnes.