Abou Huraira a dit : « Un homme ou une femme avait l’habitude de nettoyer la mosquée. » (Un narrateur secondaire a dit : « Très probablement une femme... ») Puis il a rapporté le hadith du Prophète
Texte et Contexte du Hadith
Abou Hourayra a dit : « Un homme ou une femme nettoyait la mosquée. » (Un sous-narrateur a dit : 'Très probablement une femme..') Puis il a rapporté le Hadith du Prophète.
Référence : Sahih al-Bukhari 460
Commentaire sur la Narration
Cette narration met en lumière la vertu de nettoyer et d'entretenir les mosquées, un acte considéré comme une forme d'adoration qui rapproche d'Allah. L'incertitude concernant le genre du nettoyeur indique la rigueur scrupuleuse des Compagnons à ne rapporter que ce dont ils étaient certains.
L'inclinaison du sous-narrateur vers le fait que c'était une femme démontre comment les premiers savants évaluaient soigneusement les transmissions tout en maintenant l'honnêteté sur leur niveau de certitude.
Implications Légales et Spirituelles
Nettoyer les mosquées est un acte recommandé (mustahabb) qui porte une grande récompense, car il sert la maison d'Allah et facilite l'adoration pour les musulmans. Cela s'applique également aux hommes et aux femmes, reflétant l'approche globale de l'Islam en matière de service communautaire.
La narration établit que la participation des femmes dans les espaces religieux publics est reconnue et valorisée dans la tradition islamique, à condition que les directives islamiques appropriées soient respectées.
Observations Savantes
L'imam al-Nawawi commente que servir les mosquées par le nettoyage, l'entretien et l'éclairage est parmi les actions les plus nobles, car il permet l'accomplissement des prières obligatoires et d'autres actes d'adoration.
Ibn Hajar al-Asqalani note que l'expression du sous-narrateur « très probablement » reflète l'intégrité des premiers transmetteurs qui distinguaient entre la connaissance définitive et l'hypothèse raisonnable.