Le Prophète (ﷺ) a dit : « Une femme ne doit pas voyager plus de trois jours, sauf avec un Dhi-Mahram (c’est-à-dire un homme avec lequel elle ne peut pas du tout se marier, par exemple son frère, son père, son grand-père, etc.) ou son propre mari.)
Texte et Contexte du Hadith
Le Prophète (ﷺ) a dit : "Une femme ne doit pas voyager pendant plus de trois jours sauf avec un Dhi-Mahram (c'est-à-dire un homme avec qui elle ne peut pas se marier du tout, par exemple son frère, son père, son grand-père, etc.) ou son propre mari."
Ce hadith est enregistré dans Sahih al-Bukhari et établit un principe fondamental dans la loi islamique concernant les voyages des femmes.
Commentaire des Savants
Les savants expliquent que cette interdiction sert à protéger l'honneur et la sécurité des femmes pendant les voyages, car les déplacements dans les temps anciens impliquaient des risques considérables. Les "trois jours" font référence à la distance équivalente à trois jours de voyage par des moyens traditionnels.
Un Dhi-Mahram doit être un homme musulman mature et sain d'esprit qui est définitivement interdit d'épouser la femme en raison de liens de sang, d'allaitement ou de mariage. Le mari a un statut spécial en tant que mahram et tuteur.
Cette règle s'applique aux voyages volontaires. Les voyages nécessaires pour le Hajj obligatoire ou un traitement médical urgent peuvent avoir des jugements différents selon certains savants.
Implications Juridiques
La majorité des savants considèrent cette interdiction comme contraignante, rendant un tel voyage sans mahram religieusement interdit (haram).
Les savants modernes ont débattu si les conditions de voyage moderne sécurisé affectent cette règle, certains permettant le voyage dans des circonstances sûres tandis que d'autres maintiennent l'interdiction originelle.
La sagesse derrière cette règle inclut la protection des femmes contre les préjudices, la préservation de la pudeur et le maintien d'interactions de genre appropriées selon les principes islamiques.