حَدَّثَنَا أَبُو الْوَلِيدِ، أَخْبَرَنَا اللَّيْثُ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ عُبَيْدِ اللَّهِ، عَنْ زَيْدِ بْنِ خَالِدٍ، وَأَبِي، هُرَيْرَةَ رضى الله عنهما عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ وَاغْدُ يَا أُنَيْسُ إِلَى امْرَأَةِ هَذَا، فَإِنِ اعْتَرَفَتْ فَارْجُمْهَا ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Zaid bin Khalid et Abu Huraira

Le Prophète (ﷺ) a dit : « Ô Unais ! Va voir la femme de cet homme et si elle avoue (qu’elle a eu des rapports sexuels illégaux), alors lapidez-la à mort.

Comment

Contexte Contextuel

Cette narration de Sahih al-Bukhari 2314,2315 concerne un cas juridique spécifique à l'époque du Prophète où un homme a accusé sa femme d'adultère.

L'instruction à Unais (un juge nommé) démontre le processus judiciaire islamique exigeant une confession ou quatre témoins oculaires pour la mise en œuvre de la peine hadd.

Méthodologie Juridique

La directive du Prophète souligne que la peine de lapidation ne peut être appliquée uniquement sur la base d'une accusation mais nécessite soit une confession volontaire, soit des preuves concluantes.

Cela établit le principe de "présomption d'innocence" dans la jurisprudence islamique et protège les individus contre des allégations infondées.

Sagesse Judiciaire

En envoyant Unais plutôt que de traiter la question directement, le Prophète (ﷺ) a démontré une délégation appropriée et a établi des protocoles judiciaires.

La condition "si elle avoue" montre la nécessité d'établir la culpabilité au-delà de tout doute avant de mettre en œuvre la peine capitale, reflétant la miséricorde de l'Islam aux côtés de la justice.