Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Allah a maudit une telle dame qui allonge artificiellement ses cheveux ou ceux de quelqu’un d’autre, ou les allonge, et aussi une dame qui se tatoue ou qui se fait tatouer ou se fait tatouer.
Texte et Contexte du Hadith
De Sahih al-Bukhari, Livre de l'Habillement, Hadith 5937 : "Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : 'Allah a maudit une femme qui allonge (sa propre chevelure ou celle d'une autre) artificiellement ou se fait allonger les cheveux, et aussi une femme qui tatoue (elle-même ou une autre) ou se fait tatouer.'"
Cette interdiction vise des pratiques courantes dans l'ignorance pré-islamique (Jahiliyyah) impliquant la tromperie dans l'apparence et l'altération de la création d'Allah.
Signification de la Malédiction
La malédiction (la'nah) signifie être éloigné de la miséricorde d'Allah. Cet avertissement sévère indique la gravité de ces actes car ils impliquent la tromperie et une altération fondamentale de la création d'Allah.
Allongement Artificiel des Cheveux
Les savants expliquent que cela inclut l'attache de faux cheveux (perruques, extensions) ou toute méthode qui rend trompeusement les cheveux plus longs. L'interdiction s'applique à la fois à celle qui le fait et à celle qui le demande, car toutes deux participent à l'acte pécheur.
Interdiction du Tatouage
Le tatouage implique une altération permanente de la peau créée par Allah. Les savants classiques le considèrent haram car il modifie la création d'Allah sans nécessité et était associé à des pratiques païennes. L'interdiction s'applique indépendamment de qui effectue le tatouage.
Sagesse derrière l'Interdiction
Ces pratiques impliquent la tromperie sur l'apparence naturelle, l'altération de la création d'Allah et l'imitation des mécréants. Elles violent le principe d'accepter et d'être satisfait de la façon dont Allah nous a créés.
Exceptions et Règlements Connexes
Les savants font une exception pour les nécessités médicales. Les ornements temporaires comme le henné sont autorisés car ils ne sont pas des altérations permanentes. L'interdiction s'adresse principalement aux femmes comme mentionné dans ce hadith, mais les principes s'appliquent également aux hommes en ce qui concerne le tatouage selon le consensus des savants.