Une femme demanda au Prophète (ﷺ) en disant : « 0 Messager d’Allah (ﷺ) ! Ma fille a attrapé la rougeole et ses cheveux sont tombés. Maintenant que je l’ai mariée, puis-je la laisser utiliser de faux cheveux ? Il lui dit : « Allah a maudit la dame qui allonge artificiellement les cheveux et celle qui allonge artificiellement ses cheveux. »
Exposition du Hadith de Sahih al-Bukhari 5941
Cette narration du Livre de l'Habillement aborde l'interdiction des extensions de cheveux artificielles, connues sous le nom de "wasl" ou "salb" dans la terminologie islamique. La réponse du Prophète établit une censure divine sévère à la fois sur le pratiquant et le destinataire de cet acte.
La Nature de l'Interdiction
La malédiction (la'nah) mentionnée indique la gravité de cette action dans la loi islamique. Une malédiction signifie être éloigné de la miséricorde d'Allah, réservée aux transgressions majeures qui impliquent la tromperie et l'altération de la création d'Allah.
Les savants expliquent que cette interdiction s'applique quel que soit le matériau utilisé - que ce soit des cheveux humains, des poils d'animaux ou des fibres synthétiques. L'essence de l'interdiction réside dans la pratique trompeuse de présenter des cheveux artificiels comme naturels.
Règlements Juridiques et Exceptions
La majorité des savants classiques, y compris les quatre écoles sunnites, considèrent les extensions de cheveux comme haram (interdites) sur la base de ce hadith explicite. Certains savants contemporains font des exceptions pour des nécessités médicales, telles que la perte de cheveux due à une maladie, mais même dans ce cas, exigent une divulgation complète au conjoint.
La permission des perruques pour des raisons médicales reste débattue parmi les juristes modernes, la plupart maintenant l'interdiction en raison de la nature générale de la malédiction mentionnée dans le hadith.
Sagesse Sous-jacente
Cette interdiction sert plusieurs objectifs : prévenir la tromperie dans le mariage, maintenir la création naturelle, éviter l'imitation des femmes immorales qui utilisaient historiquement de telles pratiques, et préserver la confiance conjugale par l'honnêteté concernant son apparence.
La règle souligne le principe islamique d'accepter le décret d'Allah concernant son état naturel tout en permettant des moyens licites d'amélioration qui n'impliquent pas de tromperie ou d'altération fondamentale.