qu’il avait acheté un esclave dont le métier était de faire des ventouses. Le Prophète (ﷺ) a interdit de prendre le prix du sang, le prix d’un chien et les gains d’une prostituée, et a maudit celui qui prenait ou donnait (Riba') l’usure, et la dame qui tatouait les autres ou se faisait tatouer, et le faiseur de tableaux.
Commentaire du Hadith : Sahih al-Bukhari 5962
Cette narration du Livre de l'Habillement dans Sahih al-Bukhari contient plusieurs décisions juridiques importantes et injonctions morales qui reflètent la nature complète de la loi islamique.
Interdiction des Gains Illicites
Le Prophète (ﷺ) a explicitement interdit trois types de gains : le prix du sang (compensation pour meurtre), le prix d'un chien et les gains d'une prostituée. Les savants expliquent que ceux-ci représentent des catégories de revenus illicites - l'argent du sang appartient aux héritiers, les chiens sont généralement impurs sauf pour des usages spécifiques, et la prostitution viole la dignité humaine.
Condamnation de l'Usure (Riba)
La malédiction sur le donneur et le preneur d'usure démontre la sévérité de cette interdiction. Les savants classiques soulignent que la Riba corrompt la société, crée une injustice économique et sape le commerce et la charité authentiques.
Interdiction du Tatouage
La malédiction sur les femmes qui tatouent ou sont tatouées concerne l'altération inutile de la création d'Allah. Les savants expliquent que cela inclut les modifications permanentes du corps sans nécessité médicale, car cela montre une insatisfaction envers la création divine.
Interdiction de la Fabrication d'Images
La condamnation des fabricants d'images se réfère à la création d'images d'êtres animés, en particulier des humains et des animaux. Les savants classiques précisent que cette interdiction vise à prévenir l'idolâtrie et à préserver le concept islamique de la création divine exclusive à Allah.