حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ يُوسُفَ، عَنْ سُفْيَانَ، عَنْ مُوسَى بْنِ عُقْبَةَ، عَنْ سَالِمٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ، قَالَ كَانَتْ يَمِينُ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ لاَ وَمُقَلِّبِ الْقُلُوبِ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Abu Huraira et Zaid bin Khalid

Deux hommes se sont disputés en présence du Messager d’Allah (ﷺ). L’un d’eux a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Jugez entre nous selon les Lois d’Allah. L’autre, qui était plus sage, dit : « Oui, ô Messager d’Allah ! Jugez entre nous selon les lois d’Allah et permettez-moi de parler. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Parlez. » Il a dit : « Mon fils était un ouvrier au service de cette (personne) et il a eu des rapports sexuels illégaux avec sa femme. Les gens ont dit que mon fils devait être lapidé à mort, mais je l’ai racheté avec cent moutons et une esclave. Puis j’ai demandé aux savants, qui m’ont informé que mon fils recevrait cent coups de fouet et serait exilé pendant un an, et que la lapidation serait le lot de la femme de cet homme. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Par Celui qui tient mon âme dans la main, je jugerai entre vous selon les Lois d’Allah : Quant à vos brebis et à votre esclave, elles vous seront rendues. » Puis il flagella son fils de cent coups de fouet et l’exila pendant un an. Alors Unais Al-Aslami reçut l’ordre d’aller trouver la femme du deuxième homme, et si elle avouait (le crime), de la lapider à mort. Elle a avoué, alors il l’a lapidée à mort.