Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Ne pas vouloir être pareil, sauf de deux hommes. Un homme à qui Allah a donné le Coran et qui le récite pendant les heures de la nuit et du jour et celui qui veut dit : "Si on me donnait la même chose que cet homme, je ferais ce qu’il fait, et un homme à qui Allah a donné des biens et qui les dépense de manière juste et droite. auquel cas celui qui veut dit : « Si l’on me donnait ce qu’il a reçu, je ferais ce qu’il fait. » » (Voir Hadith 5025 et 5026)
Exposition du Hadith
Ce noble hadith de Sahih al-Bukhari (7232) oriente les croyants vers les aspirations les plus louables. Le Prophète Muhammad (ﷺ) nous guide en disant qu'il ne faut pas envier les autres dans les affaires mondaines, sauf dans deux cas spécifiques qui combinent dévotion religieuse et action vertueuse.
Le Premier Exemple Digne
Le premier est un homme doué de la connaissance du Coran qui le récite assidûment nuit et jour. Cela indique une dévotion complète au Livre d'Allah - pas seulement la mémorisation, mais un engagement constant dans sa récitation, sa réflexion et sa mise en œuvre.
Le souhait du savant ici n'est pas pour la simple connaissance, mais pour la capacité de l'utiliser dans l'adoration comme cet homme vertueux le fait. Cela souligne que la vraie connaissance est celle qui mène à une dévotion accrue et à une proximité avec Allah.
Le Deuxième Exemple Digne
Le deuxième est un homme riche qui dépense sa richesse dans des causes vertueuses - de manière agréable à Allah. Cela inclut l'aumône obligatoire (zakat), l'aumône volontaire, le soutien familial, le financement de projets islamiques et toutes les formes de dépenses légitimes qui profitent à la communauté musulmane.
Le souhait ici n'est pas pour la richesse elle-même, mais pour la capacité de la dépenser vertueusement comme cet homme le fait. Cela enseigne que la richesse est une confiance d'Allah et sa vraie valeur réside dans son utilisation pour Son plaisir.
Perspectives Savantes
L'imam Ibn Hajar al-Asqalani explique dans Fath al-Bari que ces deux exemples représentent les deux voies principales vers Allah : la connaissance et la richesse. Toutes deux sont des moyens d'atteindre la piété lorsqu'elles sont utilisées correctement.
Ce hadith transforme l'envie destructrice (hasad) en une compétition constructive (ghibtah) dans la vertu. Il redirige la tendance de la nature humaine à la comparaison vers des canaux spirituellement bénéfiques.
La condition "si j'étais donné la même chose" indique que le souhait inclut à la fois les moyens et la capacité de les utiliser vertueusement, montrant une confiance totale en la grâce d'Allah pour accorder à la fois la bénédiction et la guidance pour l'utiliser correctement.