Le Prophète (ﷺ) m’a rendu visite à La Mecque alors que j’étais malade. Je lui dis : « J’ai des biens ; Puis-je léguer tous mes biens dans le sentier d’Allah ? Il a dit : « Non. » J’ai dit : « La moitié ? » Il a dit : « Non. » J’ai dit : « Un tiers ? » Il a dit : « Un tiers, c’est bien, mais c’est encore trop, car tu ferais mieux de laisser tes héritiers riches que de les laisser pauvres à mendier aux autres. Tout ce que vous dépensez sera considéré comme une Sadaqa pour vous, même la bouchée de nourriture que vous mettez dans la bouche de votre femme. Quoi qu’il en soit, Allah vous permettra de vous rétablir, afin que certaines personnes puissent bénéficier de vous et que d’autres soient lésées par vous.
Soutenir la Famille - Sahih al-Bukhari 5354
Le Prophète (ﷺ) m'a rendu visite à La Mecque alors que j'étais malade. J'ai dit (à lui), "J'ai des biens ; Puis-je léguer tous mes biens pour la Cause d'Allah ?" Il a dit, "Non." J'ai dit, "La moitié ?" Il a dit, "Non." J'ai dit, "Un tiers ?" Il a dit, "Un tiers (c'est acceptable), mais c'est encore trop, car il vaut mieux laisser vos héritiers riches que les laisser pauvres, mendiant des autres. Tout ce que vous dépenserez sera considéré comme une Sadaqa pour vous, même la bouchée de nourriture que vous mettez dans la bouche de votre femme. De toute façon, Allah peut vous permettre de vous rétablir, de sorte que certaines personnes puissent bénéficier de vous et d'autres être lésées par vous."
Commentaire Savant
Ce noble hadith établit plusieurs principes fondamentaux du droit successoral islamique et du bien-être familial. La limitation progressive du Prophète d'un legs complet à un tiers démontre la sagesse divine dans l'équilibre entre la piété individuelle et la responsabilité familiale.
L'interdiction de léguer plus d'un tiers protège les droits des héritiers légaux, garantissant qu'ils ne sont pas laissés dans le dénuement. L'affirmation "il vaut mieux laisser vos héritiers riches que les laisser pauvres" souligne la vertu islamique de subvenir aux besoins de sa famille même après la mort.
Remarquablement, le Prophète élève les dépenses familiales ordinaires au statut de charité (sadaqa), transformant les responsabilités domestiques en actes d'adoration. Nourrir sa femme devient un moyen de se rapprocher d'Allah, sanctifiant les relations conjugales.
La sagesse finale reconnaît le décret divin dans la vie et la mort tout en reconnaissant que la vie continue d'un croyant profite à certains et en éprouve d'autres, reflétant la nature globale du plan d'Allah dans lequel chaque circonstance sert un but supérieur.