La mère de Sa’d bin 'Ubada mourut en son absence. Il a dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Ma mère est morte en mon absence ; cela lui sera-t-il bénéfique si je donne Sadaqa en son nom ? Le Prophète (ﷺ) a dit : « Oui, » Sa’d a dit, « Je vous témoigne que j’ai donné mon jardin appelé Al Makhraf en charité en son nom. »
Testaments et Volontés (Wasaayaa)
Sahih al-Bukhari 2756
Commentaire du Hadith
Ce récit établit la permission et la vertu d'accomplir des actes charitables au nom des musulmans décédés. L'interrogation de Sa'd bin 'Ubada démontre la préoccupation des enfants vertueux pour le bien-être spirituel de leurs parents dans l'au-delà.
La réponse affirmative du Prophète confirme que la récompense de l'aumône volontaire (sadaqa) atteint le défunt et lui profite dans sa tombe. Cela est basé sur le principe de la connexion spirituelle (nisba) entre les croyants vivants et leurs proches disparus.
Le don immédiat par Sa'd de son jardin précieux appelé Al-Makhraf montre la mise en œuvre rapide des directives prophétiques par les Compagnons et leur générosité à rechercher la satisfaction d'Allah pour leurs parents décédés.
Les savants déduisent de cela que toutes les formes d'actes vertueux - y compris la prière, le jeûne, le Hajj et la récitation du Coran - peuvent bénéficier au défunt lorsqu'ils sont accomplis en son nom, car ils constituent tous des formes de charité spirituelle.
Règlements Légaux Dérivés
Les actes charitables accomplis par les musulmans vivants profitent aux croyants décédés dans leurs tombes
Les enfants peuvent spécifiquement dédier les récompenses de leurs actes à leurs parents décédés
Le défunt reçoit la récompense complète tandis que la récompense du donateur vivant reste intacte
Il est recommandé de prendre des témoins pour les dons charitables afin d'assurer une documentation appropriée