Que la mère de Sa’d bin Ubada, le frère de Bani Saïda, est morte en l’absence de Sa’d, alors il est venu voir le Prophète en disant : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Ma mère est morte en mon absence, cela lui sera-t-il bénéfique si je donne en charité en son nom ? Le Prophète (ﷺ) a dit : « Oui. » Sa’d dit : « Je vous prends à témoin que je donne mon jardin Al-Makhraf en charité en son nom. »
Texte du Hadith
Que la mère de Sa`d bin Ubada, le frère de Bani Saida, est morte en l'absence de Sa`d, alors il est venu voir le Prophète en disant : "Ô Messager d'Allah (ﷺ) ! Ma mère est morte en mon absence, cela lui bénéficiera-t-il si je donne en charité en son nom ?" Le Prophète (ﷺ) a dit : "Oui." Sa`d a dit : "Je te prends comme témoin que je donne mon jardin Al-Makhraf en charité en son nom."
Référence de la Source
Livre : Testaments et Legs (Wasaayaa)
Auteur : Sahih al-Bukhari
Hadith : Sahih al-Bukhari 2762
Commentaire Savant
Ce noble hadith établit la permission et la vertu d'accomplir des actes charitables au nom des musulmans décédés. La réponse affirmative du Prophète démontre que la récompense d'une telle charité atteint le défunt et lui profite dans son au-delà.
L'action immédiate de Sa'd bin Ubada - faire don de son jardin précieux appelé Al-Makhraf - illustre la mise en œuvre rapide des directives prophétiques par les Compagnons et leur générosité à rechercher la récompense pour leurs proches décédés.
Les savants déduisent de ce hadith que la charité donnée au nom des morts, que ce soit par leurs enfants ou d'autres, profite au défunt par le transfert de la récompense (isal al-thawab). Cela inclut diverses formes de charité : nourrir les pauvres, construire des mosquées, creuser des puits et d'autres charités continues (sadaqah jariyah).
Le hadith souligne également l'importance d'avoir des témoins pour les dotations charitables importantes, car Sa'd a pris le Prophète comme témoin pour formaliser cet acte de dévotion au bénéfice de sa mère dans l'au-delà.