Un homme dit au Messager d’Allah (ﷺ) : « Ma mère est morte, est-ce que cela lui servira si je donne l’aumône en son nom ? » Le Prophète (ﷺ) a répondu par l’affirmative. L’homme dit : « J’ai un jardin et je vous rends témoignage que je le donne en charité en son nom. »
Texte et Contexte du Hadith
Cette narration de Sahih al-Bukhari (2770) dans le Livre des Testaments et Legs (Wasaayaa) établit la permission et la vertu d'accomplir des actes de charité au nom du défunt.
Commentaire Savant
La réponse affirmative du Prophète Muhammad (ﷺ) confirme que les bonnes actions, en particulier la charité (sadaqah), profitent au défunt dans son au-delà. Cela est basé sur le principe de la connexion spirituelle (nisbah) et de la grâce divine.
Le jardin mentionné représente une richesse substantielle, indiquant que les petits et les grands actes de charité sont acceptables. La demande de l'homme que le Prophète soit témoin du don démontre l'importance d'une documentation appropriée dans les transactions islamiques.
Règlements Juridiques Dérivés
Ce hadith forme la base de la règle islamique selon laquelle la charité, la prière, le jeûne et le Hajj accomplis au nom du défunt les atteignent et profitent à leur état spirituel.
Les savants soulignent que la récompense atteint le défunt tandis que l'exécutant original reçoit également une récompense pour sa bonne intention et son action.
Signification Spirituelle
Cet enseignement illustre la vision globale de l'Islam de la communauté musulmane englobant à la fois les vivants et les morts, connectés par des actes continus de droiture.
Il démontre la miséricorde infinie d'Allah qui permet aux vivants de bénéficier à leurs proches disparus par une charité et une supplication continues.