حَدَّثَنَا قُتَيْبَةُ بْنُ سَعِيدٍ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، عَنْ هِشَامِ بْنِ عُرْوَةَ، عَنْ أَبِيهِ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ لَوْ غَضَّ النَّاسُ إِلَى الرُّبْعِ، لأَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ الثُّلُثُ، وَالثُّلُثُ كَثِيرٌ أَوْ كَبِيرٌ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Ibn 'Abbas

Je recommande aux gens de réduire la proportion de ce qu’ils lèguent par testament au quatrième, car le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Un tiers, mais même un tiers, c’est trop. »

Comment

Testaments et Volontés (Wasaayaa)

Sahih al-Bukhari 2743

Commentaire du Hadith

Le noble hadith de Sahih al-Bukhari établit la limite recommandée pour les legs testamentaires. Le Messager d'Allah (ﷺ) a désigné un tiers comme la portion maximale permise, tout en indiquant que cela reste considérable.

Les savants interprètent "trop" comme indiquant que bien qu'un tiers soit légalement permis, il approche de la limite supérieure et devrait être réduit lorsque possible pour protéger les droits des héritiers principaux.

La recommandation de réduire à un quart démontre le principe de modération dans les dispositions testamentaires, assurant que la majorité de la succession passe aux héritiers prescrits (parts coraniques) tout en permettant une certaine flexibilité pour les bénéficiaires supplémentaires.

Règlements Légaux

Le maximum d'un tiers s'applique uniquement lorsqu'il y a des héritiers légaux. Si aucun héritier n'existe, la totalité de la succession peut être léguée.

Les legs dépassant un tiers nécessitent le consentement des héritiers légaux après la mort du testateur.

Cette limitation préserve le système d'héritage divinement ordonné tout en permettant des dons de charité et des dispositions supplémentaires au-delà des parts obligatoires.

Sagesse derrière la Restriction

Empêche l'épuisement de l'héritage légitime des héritiers, en particulier pour les enfants et les conjoints qui dépendent de la succession.

Encourage une distribution équilibrée entre la charité religieuse et les obligations familiales.

Reflète le principe islamique de modération dans toutes les affaires financières, évitant à la fois une restriction excessive et une libéralité excessive dans les dispositions testamentaires.