(mère des croyants) Après la mort de l'apôtre d'Allah Fatima, la fille du Messager d'Allah ( < < /span>) a demandé à Abu Bakr As-Siddiq de lui donner sa part d'héritage de ce que le Messager d'Allah (< < /span>) avait laissé du Fai (c'est-à-dire du butin gagné sans combattre) qu'Allah lui avait donné. Abu Bakr lui a dit: "L'apôtre d'Allah a dit:" Nos biens ne seront pas hérités, tout ce que nous (c'est-à-dire les prophètes) laissons est Sadaqa (à utiliser pour la charité)."Fatima, la fille du Messager d'Allah (< < /span>) s'est fâchée et a cessé de parler à Abu Bakr, et a continué à adopter cette attitude jusqu'à sa mort. Fatima est restée en vie pendant six mois après la mort du messager d'Allah (< < /span>). Elle demandait à Abu Bakr sa part des biens du Messager d'Allah (< < /span>) qu'il laissait à Khaibar, et Fadak, et ses biens à Médine (consacrés à la charité). Abu Bakr a refusé de lui donner cette propriété et a dit :" Je ne laisserai rien que le Messager d'Allah (no) avait l'habitude de faire, parce que j'ai peur que si je laissais quelque chose de la tradition du Prophète, alors je m'égarerais."(Plus tard) `Omar a donné la propriété du Prophète (de Sadaqa) à Médine à 'Ali et' Abbas, mais il a retenu les propriétés de Khaibar et Fadak sous sa garde et a dit: "Ces deux propriétés sont la Sadaqa que l'Apôtre d'Allah utilisait pour ses dépenses et ses besoins urgents. Maintenant, leur gestion doit être confiée au souverain."(Az-Zuhri a dit: "Ils ont été gérés de cette manière jusqu'à aujourd'hui.")
Un cinquième du butin pour la cause d'Allah (Khumus)
Sahih al-Bukhari 3092, 3093
Contexte contextuel
Cette narration aborde les droits de succession concernant les biens du Prophète Muhammad (ﷺ), spécifiquement les propriétés Fai' acquises sans engagement militaire, y compris Fadak et Khaibar.
Règlement juridique sur l'héritage prophétique
La déclaration du Prophète "Nos biens ne sont pas hérités" établit que les prophètes laissent derrière eux non pas des richesses personnelles pour les héritiers, mais des dotations caritatives (Sadaqa) pour le bien-être de la communauté.
L'adhésion d'Abu Bakr à ce principe démontre l'importance de préserver le précédent prophétique (Sunnah) sans altération, même face à des difficultés personnelles.
Gestion des dotations prophétiques
Les propriétés étaient désignées comme Sadaqa, gérées par l'autorité dirigeante pour le bénéfice public, maintenant le modèle établi durant la vie du Prophète pour les dépenses communautaires et les besoins urgents.
La poursuite de ce système d'administration par Umar montre le consensus parmi les califes bien guidés concernant le statut caritatif perpétuel de ces propriétés.
Interprétation savante
Ce règlement s'applique exclusivement aux prophètes, pas aux lois générales de succession. L'incident souligne la distinction entre la richesse personnelle et l'héritage prophétique, qui sert les besoins continus de la communauté musulmane.
La préservation de ce système "jusqu'à aujourd'hui" (comme noté par Az-Zuhri) confirme la validité perpétuelle de ce règlement dans la gouvernance islamique.