حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ يُوسُفَ، أَخْبَرَنَا مَالِكٌ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ عُرْوَةَ، عَنْ عَائِشَةَ، رضى الله عنها أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَانَ إِذَا اشْتَكَى يَقْرَأُ عَلَى نَفْسِهِ بِالْمُعَوِّذَاتِ وَيَنْفُثُ، فَلَمَّا اشْتَدَّ وَجَعُهُ كُنْتُ أَقْرَأُ عَلَيْهِ وَأَمْسَحُ بِيَدِهِ رَجَاءَ بَرَكَتِهَا‏.‏
Traduction
Rapporté par 'Aïcha

Chaque fois que le Messager d’Allah (ﷺ) tombait malade, il récitait Mu’awwidhat (Sourate Al-Falaq et Sourate An-Nas) puis soufflait son souffle sur son corps. Lorsqu’il tombait gravement malade, j’avais l’habitude de réciter (ces deux sourates) et de frotter ses mains sur son corps dans l’espoir de ses bénédictions.

Comment

Vertus du Coran - Sahih al-Bukhari 5016

Ce récit d'Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) démontre la pratique du Prophète de rechercher la guérison par la récitation coranique, spécifiquement les Mu'awwidhat (les deux sourates du refuge).

Commentaire Savant

Les Mu'awwidhat (Sourate Al-Falaq et Sourate An-Nas) sont des protections divinement prescrites contre les maux physiques et spirituels. Le souffle du Prophète après la récitation signifie le transfert des bénédictions coraniques par le souffle, combinant l'invocation spirituelle avec l'action physique.

L'imitation de cette pratique par Aïcha pendant la grave maladie du Prophète montre la permission de rechercher la guérison par le Coran pour d'autres, en utilisant particulièrement les mains comme un moyen de bénédictions - démontrant à la fois l'efficacité de ces sourates et l'importance de suivre l'exemple prophétique dans le traitement.

Règlements Juridiques Dérivés

Réciter le Coran pour la guérison (ruqya) est légiféré, surtout en utilisant les Mu'awwidhat. La permission de souffler après la récitation. La validité de rechercher des bénédictions par contact physique avec les mains d'une personne vertueuse. Que les femmes peuvent effectuer la ruqya pour les hommes dans les limites appropriées des relations de mahram.