Ibn 'Umar (RAA) a rapporté : « Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a été interrogé sur ce que la personne qui est en état de Ihram (Muhrim) doit porter. Il répondit : « Une personne dans l’état d’Ihram. n’a pas le droit de porter une chemise cousue, un turban, un pantalon, une robe à capuche, des chaussures ou des pantoufles cousues (Khuff), à moins que l’on ne puisse trouver des pantoufles non cousues, alors il peut porter son Khuff ou ses chaussures à condition de les couper en dessous des chevilles, et vous ne devez pas porter de vêtements qui ont été teints avec un parfum odorant (comme le safran). D’accord, et la formulation est de musulman.
Les interdictions de l'Ihram pendant le Hajj
Du hadith béni d'Ibn 'Umar enregistré dans Bulugh al-Maram 731, nous apprenons les vêtements spécifiques interdits pour le Muhrim. Le Prophète ﷺ a explicitement interdit les vêtements cousus, y compris les chemises, les turbans, les pantalons et les robes à capuche, car ils indiquent un confort et une parure contraires à l'état de consécration rituelle.
Interprétation savante des chaussures
L'interdiction s'étend aux chaussures qui couvrent les chevilles, telles que les pantoufles cousues (Khuff) et les chaussures. Les savants expliquent que cela empêche la couverture complète des pieds, maintenant l'humilité requise dans l'Ihram. L'exception pour ceux qui ne peuvent pas trouver de sandales démontre la considération de la Charia pour la nécessité.
Lorsqu'il devient nécessaire de couper les chaussures en dessous des chevilles, les savants stipulent que la coupe doit être suffisante pour exposer les os de la cheville, transformant le vêtement de son état cousu d'origine en un simple revêtement protecteur.
La sagesse derrière les interdictions
L'interdiction des vêtements teints parfumés, en particulier le safran, sert plusieurs sagesses. Premièrement, elle empêche d'attirer l'attention par la parure. Deuxièmement, elle élimine les sources potentielles de plaisir sensuel qui contredisent la concentration spirituelle de l'Ihram. Les savants notent que cela inclut toutes les substances parfumées, pas seulement le safran.
Règlements juridiques et exceptions
Le consensus des savants soutient que violer ces interdictions intentionnellement nécessite une expiation (fidyah), sauf en cas d'oubli véritable ou d'ignorance. La permission dans les cas de nécessité reflète le principe fondamental que la difficulté appelle à la facilité dans la loi islamique.