Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit. « Si quelqu’un s’est emparé – par son serment – de ce qui appartient de droit à un musulman, Allah lui a rendu obligatoire le feu de l’Enfer et lui a interdit le Paradis. » Un homme demanda : « Ô Messager d’Allah, même si c’était quelque chose d’insignifiant ? » Il a répondu : « Même si c’était un bâton d’Arak. » [Rapporté par Muslim].
Texte et Référence du Hadith
« Si quelqu'un s'empare - par son serment - de ce qui appartient légitimement à un musulman, Allah a rendu le Feu de l'Enfer obligatoire pour lui et lui a interdit le Paradis. » Un homme demanda : « Ô Messager d'Allah, même si c'était quelque chose d'insignifiant ? » Il répondit : « Même si c'était un bâton d'un arbre Arak. » [Rapporté par Muslim]
Livre : Bulugh al-Maram | Hadith : Bulugh al-Maram 1425
Signification et Contexte
Ce hadith aborde le péché grave de prendre injustement les biens d'un autre musulman par de faux serments. Le Prophète ﷺ souligne qu'aucune quantité de biens saisis illégalement n'est insignifiante aux yeux d'Allah.
L'arbre Arak (Salvadora persica) produit de petites brindilles utilisées comme brosses à dents (miswak), représentant la valeur mondaine la plus minimale. Cela illustre que même la plus petite acquisition illégale par de faux serments entraîne des conséquences graves.
Règlements Juridiques (Ahkam)
Les savants classent cela parmi les grands péchés (kaba'ir) en raison de la menace explicite de l'Enfer et de l'interdiction du Paradis.
Le jugement s'applique à toute saisie illégale de biens, que ce soit par vol direct, réclamations frauduleuses ou retenue de droits légitimes.
Le contrevenant doit immédiatement se repentir, restituer les biens à leur propriétaire et demander pardon à la fois à Allah et à la partie lésée.
Leçons Spirituelles
Cet enseignement protège les principes islamiques fondamentaux des droits de propriété et de la confiance communautaire.
Il démontre que la justice d'Allah tient compte à la fois de l'acte apparent et de l'intention qui le sous-tend - ici, en combinant le vol avec le sacrilège de faux serments.
La sévérité de la punition reflète la façon dont de tels actes détruisent l'harmonie sociale et violent la confiance mutuelle requise dans la société musulmane.