« J'étais confuse au sujet de ce décret divin (Qadar) et je craignais qu'il n'affecte négativement ma religion et mes affaires. Je suis donc allée voir Ubayy bin Ka'b et je lui ai dit : « O Abu Mundhir ! Je ne comprends pas le Décret divin et je crains pour ma religion et mes affaires, alors dites-moi quelque chose à ce sujet qui pourrait m'être bénéfique pour Allah. » Il a dit : « Si Allah punissait les habitants de Ses cieux et de sa terre, Il le ferait et Il ne serait pas injuste envers eux. Et s'Il avait pitié d'eux, Sa miséricorde serait meilleure pour eux que pour leurs propres œuvres. Si vous aviez l'équivalent du mont Uhud que vous avez dépensé pour la cause d'Allah, cela ne serait pas accepté tant que vous n'auriez pas cru au Décret divin et que vous sachiez que tout ce qui vous est arrivé n'aurait pas pu être dépassé ; et que ce qui vous est arrivé n'aurait pas pu vous arriver ; et que si vous deviez mourir en croyant autre chose, vous entreriez en enfer. Et cela ne vous fera aucun mal d'aller voir mon frère, 'Abdullah bin Mas'ud, et de lui poser des questions (à ce sujet). ' Je suis donc allée voir 'Abdullah et je lui ai demandé, et il a répondu quelque chose de similaire à ce qu'avait dit Ubayy, et il m'a dit : « Cela ne te fera aucun mal d'aller à Hudhaifah ». Je suis donc allée voir Hudhaifah et je lui ai demandé, et il a dit quelque chose de similaire à ce qu'ils avaient dit. Et il m'a dit : « Va voir Zaid bin Thabit et demande-lui. » Je suis donc allée voir Zaid bun Thabit et je lui ai demandé, et il a dit : « J'ai entendu le Messager d'Allah dire : « Si Allah punissait les habitants de Ses cieux et de Sa terre, il le ferait et Il ne serait pas injuste envers eux. Et s'Il avait pitié d'eux, Sa miséricorde serait meilleure pour eux que pour leurs propres œuvres. Si vous aviez l'équivalent du mont Uhud que vous avez dépensé pour la cause d'Allah, cela ne serait pas accepté tant que vous n'auriez pas cru au Décret divin et que vous sachiez que ce qui vous est arrivé n'aurait pas pu être dépassé ; et que ce qui est passé par vous n'aurait pas pu vous arriver ; et que si vous deviez mourir en croyant autre chose, vous entreriez en enfer »