حَدَّثَنَا عَبْدُ الرَّحْمَنِ بْنُ إِبْرَاهِيمَ الدِّمَشْقِيُّ، وَالزُّبَيْرُ بْنُ بَكَّارٍ، قَالاَ حَدَّثَنَا ابْنُ نَافِعٍ، حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ صَالِحٍ التَّمَّارُ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ، عَنْ عَتَّابِ بْنِ أَسِيدٍ، أَنَّ النَّبِيَّ ـ صلى الله عليه وسلم ـ كَانَ يَبْعَثُ عَلَى النَّاسِ مَنْ يَخْرُصُ عَلَيْهِمْ كُرُومَهُمْ وَثِمَارَهُمْ ‏.‏
Traduction
Ibn Abbas a rapporté que

lorsque le Prophète a conquis Khaibar, il a stipulé que la terre, et tout le jaune et blanc, c’est-à-dire l’or et l’argent, lui appartenaient. Les habitants de Khaibar lui dirent : « Nous connaissons mieux la terre, donne-la-nous pour que nous la travaillions, et tu auras la moitié de son produit et nous en aurons la moitié. » Il a soutenu qu’il le leur avait donné sur cette base. Quand vint le moment de la récolte des dattes, il envoya Ibn Rawahah vers eux. Il évalue les palmiers dattiers, et il dit : « Pour cet arbre, telle ou telle (quantité). » Ils dirent : « Tu nous demandes trop, ô Ibn Rawahah ! » Il a dit : « C’est mon évaluation et je vais vous donner la moitié de ce que je dis. » Ils ont dit : « C’est juste, et l’équité est ce sur quoi reposent le havre et la terre. » Ils dirent : « Nous sommes d’accord pour prendre (accepter) ce que vous dites. »