عَن المغيرةِ بن شعبةَ قَالَ: ضِفْتُ مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ ذَاتَ لَيْلَةٍ فَأَمَرَ بِجَنْبٍ فَشُوِيَ ثُمَّ أَخَذَ الشَّفْرَةَ فَجَعَلَ يَحُزُّ لِي بِهَا مِنْهُ فَجَاءَ بِلَالٌ يُؤْذِنُهُ بِالصَّلَاةِ فَأَلْقَى الشَّفْرَةَ فَقَالَ: «مَا لَهُ تَرِبَتْ يَدَاهُ؟» قَالَ: وَكَانَ شارِبُه وَفَاء فَقَالَ لي: «أُقْصُّه عَلَى سِوَاكٍ؟ أَوْ قُصَّهُ عَلَى سِوَاكٍ» . رَوَاهُ التِّرْمِذِيّ
Traduction
Al-Mughira b. 'Shu’ba a dit

Un soir, j’étais invité avec le messager de Dieu et il a ordonné qu’un jarret soit rôti, puis a pris un large couteau et a commencé à couper des tranches pour moi. Bilal vint alors lui dire que l’heure de la prière était venue, et il jeta le couteau en disant : « Qu’est-ce qu’il a de mal ! Que ses mains soient couvertes de poussière ! Ma moustache était longue, alors il a dit : « Je vais te la couper sur un bâton à dents » ou : « Attache-la à un bâton à dents. » *Taribat yadahu. J’ai traduit ici l’expression littéralement, mais cf. p. 658. Il n’est normalement pas à prendre au pied de la lettre. Dans cette tradition, le Prophète est évidemment mécontent parce que l’appel à la prière a été lancé si tôt, mais il ne faut pas comprendre qu’il lance une malédiction sur Bilal. Dans son utilisation ici, il peut indiquer un certain degré de mécontentement, mais rien de plus. Tirmidhi l’a transmis*