عَن المقدامِ بن معدي كرب سَمِعَ النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَقُولُ: «أَيُّمَا مُسْلِمٍ ضَافَ قَوْمًا فَأَصْبَحَ الضَّيْفُ مَحْرُومًا كَانَ حَقًّا عَلَى كُلِّ مُسْلِمٍ نَصْرُهُ حَتَّى يَأْخُذَ لَهُ بِقِرَاهُ مِنْ مَالِهِ وَزَرْعِهِ» . رَوَاهُ الدَّارمِيّ وَأَبُو دَاوُد
وَفِي رِوَايَة: «وَأَيُّمَا رَجُلٍ ضَافَ قَوْمًا فَلَمْ يُقْرُوهُ كَانَ لَهُ أَن يعقبهم بِمثل قراه»
Traduction
'Abdallah b. Busr raconta que le Prophète avait un plat appelé al-gharra' 1 qui était porté par quatre hommes, et quand ils eurent fait la prière du matin, ce plat dans lequel le tharid avait été préparé fut apporté et les gens se rassemblèrent autour de lui. Lorsqu’ils furent nombreux, le messager de Dieu s’agenouilla, et lorsqu’un Arabe nomade lui demanda de quel genre de position assise il s’agissait, le messager de Dieu répondit : « Dieu a fait de moi un serviteur bienveillant et non un tyran réfractaire. » Il dit alors : « Si tu manges par ses flancs et que tu laisses le haut, une bénédiction lui sera conférée. » 1. C’est-à-dire le blanc. Abu Dawud l’a transmise.