عَنِ ابْنِ عُمَرَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «مَنْ أَعْتَقَ شِرْكًا لَهُ فِي عَبْدٍ وَكَانَ لَهُ مَالٌ يَبْلُغُ ثَمَنَ الْعَبْدِ قُوِّمَ الْعَبْدُ قِيمَةَ عَدْلٍ فَأُعْطِيَ شُرَكَاؤُهُ حِصَصَهُمْ وَعَتَقَ عَلَيْهِ الْعَبْدُ وَإِلَّا فَقَدْ عَتَقَ مِنْهُ مَا عَتَقَ»
Traduction
Jabir a dit qu’un homme des Ansar a déclaré qu’un esclave serait libre après sa mort, mais qu’il n’avait pas d’autres biens, alors quand le Prophète l’a appris, il a dit : « Qui me l’achètera ? » et Nu’aim b. an-Nahham l’a acheté pour huit cents dirhams. Une version de Muslim dit que Nu’aim b. 'Abdallah al-'Adawi l’acheta pour huit cents dirhams qu’il apporta au Prophète qui, après les avoir remis à l’homme, a dit : « Dépensez d’abord pour vous-même en vous donnant la sadaqa

s’il reste quelque chose, donnez-le à votre famille ; s’il reste quelque chose lorsqu’ils ont reçu quelque chose, donnez-le à vos proches ; et s’il reste quelque chose quand ils ont reçu quelque chose, faites ceci et cela », c’est-à-dire qu’il doit être distribué devant lui, à sa droite et à sa gauche. (Bukhari et Muslim.)