عَن جَابر بن عبد الله قَالَ خَرَجْنَا مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ إِلَى سَعْدِ بْنِ مُعَاذٍ حِينَ توفّي قَالَ فَلَمَّا صَلَّى عَلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ وَوُضِعَ فِي قَبْرِهِ وَسُوِّيَ عَلَيْهِ سَبَّحَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَسَبَّحْنَا طَوِيلًا ثُمَّ كَبَّرَ فَكَبَّرْنَا فَقِيلَ يَا رَسُولَ اللَّهِ لِمَ سَبَّحَتْ ثُمَّ كَبَّرْتَ قَالَ: «لقد تضايق على هَذَا العَبْد الصَّالح قَبره حَتَّى فرجه الله عز وَجل عَنهُ» . رَوَاهُ أَحْمد
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Abu Huraira a rapporté que le Prophète a dit : « Lorsqu’un homme mort entre dans sa tombe, il s’assiéra dans sa tombe, ni consterné ni réfractaire, et on lui demandera quelle religion il a suivie, ce à quoi il répondra qu’il a suivi l’Islam. On lui demandera alors ce qu’il pense de cet homme, et il répondra qu’il est Mohammed, le messager de Dieu, qui a apporté aux hommes les preuves évidentes de Dieu, et ils l’ont cru. On lui demandera alors s’il a vu Dieu, et il répondra qu’il n’est pas convenable que quelqu’un voie Dieu. Alors une ouverture lui sera faite dans la direction de l’enfer, il le verra s’écraser ensemble, et on lui dira de regarder ce dont Dieu l’a protégé. Alors une ouverture lui sera faite dans la direction du paradis, il regardera sa beauté et ce qu’il y a en lui, et on lui dira que ce sera son repos, car il a suivi ce qui était sûr, est mort dans cette croyance et ressuscitera dans cette croyance, si Dieu le veut. Mais l’homme méchant s’assiéra dans sa tombe, consterné et réfractaire, et on lui demandera quelle religion il a suivie, ce à quoi il répondra qu’il ne sait pas. On lui demandera alors ce qu’il pense de cet homme, et il répondra qu’il a entendu des gens exprimer une opinion qu’il a suivie. Une ouverture lui sera alors faite en direction du paradis, il regardera sa beauté et ce qu’il y a en lui, et on lui dira de regarder ce que Dieu s’est détourné de lui. Alors une ouverture lui sera faite vers l’enfer, il le verra s’écraser, et on lui dira que ce sera son lieu de repos à cause du doute qu’il a nourri, dans lequel il est mort, et dans lequel il sera ressuscité, si Dieu le veut. Ibn Majah l’a transmise.