عَنْ عُبَادَةَ بْنِ الصَّامِتِ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قَالَ: سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَقُولُ: «مَنْ شَهِدَ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ وَأَنَّ مُحَمَّدًا رَسُولُ اللَّهِ حَرَّمَ الله عَلَيْهِ النَّار»
Traduction
'Uthman a dit que lorsque le Prophète est mort, certains de ses compagnons étaient si attristés qu’ils ont presque commencé à avoir des doutes. Remarquant qu’il était l’un d’entre eux, 'Uthman dit

Pendant que j’étais assis, 'Umar est passé devant moi et m’a fait une salutation, mais je ne l’ai pas remarqué. 'Umar s’est plaint à Abou Bakr, et tous deux se sont avancés et m’ont salué. alors Abou Bakr demanda : « Qu’est-ce qui t’a poussé à t’abstenir de rendre la salutation de ton frère 'Umar ? » J’ai répondu : « Je n’ai rien fait de tel. » 'Umar répliqua : « Oui, je le jure par Dieu, vous l’avez fait. » J’ai dit : « Je jure par Dieu que je n’ai pas remarqué que vous me passiez ou que vous me saluiez. » Abou Bakr dit alors : « Othman dit la vérité. Quelque chose a dû vous distraire. Comme je lui répondais que c’était le cas, il me demanda ce que c’était, et je répondis : « Dieu a pris son prophète avant que nous lui demandions en quoi cette affaire apporte le salut. » Abou Bakr m’a dit qu’il l’avait interrogé à ce sujet, alors je me suis levé, je suis allé vers lui et je lui ai dit : « Toi, pour qui je donnerais mon père et ma mère en rançon, tu en es le plus digne. » Abou Bakr m’a alors dit qu’il avait demandé : « Messager de Dieu, en quoi cette affaire apporte-t-elle le salut ? », ce à quoi le messager de Dieu a répondu : « Si quelqu’un accepte de moi la confession que j’ai proposée à mon oncle paternel et qu’il a rejetée, ce sera le salut pour lui. » Ahmad l’a transmise.1 Abu Talib, l’oncle qui a donné sa protection à La Mecque, mais n’a pas accepté sa religion.