Nous sommes allés rendre visite à Abou Sa’id al-Khudri, et pendant que nous étions assis, nous avons entendu un mouvement sous son lit. Quand nous avons regardé et que nous avons trouvé un serpent dedans, j’ai sauté pour le tuer, mais Abou Sa’id, qui était engagé dans la prière, m’a fait un geste m’indiquant que je devais m’asseoir, alors je me suis assis. Quand il eut fini, il me montra une pièce de la maison et me demanda si je l’avais vue, et quand je lui dis que je l’avais vue, il me dit qu’un de leurs serviteurs qui s’était récemment marié l’avait occupée. Ils sont sortis avec le messager de Dieu vers la tranchée, et ce jeune homme demandait la permission au messager de Dieu de partir après être resté la moitié de la journée et de retourner auprès de sa femme. Un jour, alors qu’il demandait la permission au messager de Dieu, il lui dit de porter ses armes avec lui car il craignait que Quraiza ne lui fasse du mal. L’homme prit ses armes et s’en retourna, et trouvant sa femme debout entre les deux portes, il fut frappé de jalousie et obligé de la percer avec sa lance, mais elle lui dit de ranger sa lance et d’entrer dans la maison pour voir ce qui l’avait fait sortir. Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la litière, alors il s’en approcha avec la lance et le perça avec, puis sortit et le fixa dans le sol de la maison, mais le serpent trembla et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Ils sont allés voir le messager de Dieu et lui ont parlé de cet incident, lui demandant de supplier Dieu de le ramener à la vie pour eux, mais il a répondu : « Demande pardon pour ton ami. » Puis il dit : « Ces maisons ont des djinns résidents, alors quand vous voyez l’une d’entre elles, donnez-lui un avertissement trois fois. 1 S’il s’en va, c’est bien. sinon, tuez-le, car c’est un infidèle. Il leur a ensuite dit d’aller enterrer leur ami. Une version rapporte qu’il a dit : « À Médine, il y a des djinns qui ont accepté l’Islam, alors quand vous voyez l’un d’entre eux, prononcez un avertissement pendant trois jours et s’il vous apparaît après cela, tuez-le, car ce n’est qu’un diable. » 1. Hiarrijiu 'alaiha thalithan. Le verbe signifie rendre les choses difficiles. Cette phrase est expliquée comme signifiant qu’il faut dire trois fois au serpent qu’il sera en difficulté s’il revient, et qu’il ne doit pas blâmer quelqu’un si, après cet avertissement, il est chassé et tué. Muslim l’a transmise.