Il a rapporté que le messager de Dieu a dit : « Toute bonne action qu’un fils d’Adam fera sera multipliée, une bonne action recevra une récompense dix à sept cents fois. Dieu a dit : « À l’exception du jeûne, car il est fait à cause de moi, et je le récompense. On abandonne sa passion et sa nourriture pour moi.* Celui qui jeûne a deux occasions de joie, l’une quand il rompt son jeûne et l’autre quand il rencontre son Seigneur. La mauvaise haleine de celui qui jeûne est plus douce pour Dieu que le parfum du musc. Le jeûne est une protection, [c’est-à-dire contre les actes de désobéissance dans ce monde et contre l’enfer dans l’autre. Pt. vi.] et quand le jour du jeûne de l’un d’entre vous arrive, il ne doit pas tenir un langage vil ni élever la voix, et si quelqu’un l’insulte ou essaie de se battre avec lui, qu’il lui dise qu’il jeûne. mais c’est un hadith qudsi, une tradition qui donne des paroles prononcées par Dieu. (Bukhari et Mouslim.)
La supériorité du jeûne dans Mishkat al-Masabih
Cette tradition sacrée (hadith qudsi) de Mishkat al-Masabih 1959 établit le statut unique et exalté du jeûne (sawm) parmi tous les actes d'adoration. Alors que les autres bonnes actions sont multipliées entre dix et sept cents fois, le jeûne se distingue, car sa récompense est au-delà de toute mesure, étant réservée par Allah Lui-même.
La proclamation divine
« Le jeûne est fait pour Moi, et J'en donne une récompense. » Cette déclaration divine signifie que le jeûne est un acte de dévotion pure et non altérée. Contrairement à la prière, à la charité ou au pèlerinage, c'est un acte intérieur d'abstention caché de la vue de la création, en faisant une forme d'adoration singulièrement sincère dirigée uniquement vers le Divin.
La phrase « On abandonne sa passion et sa nourriture pour Moi » met en lumière l'essence du jeûne : la renonciation consciente aux désirs humains fondamentaux et permis—la nourriture et l'intimité physique—comme témoignage d'amour et d'obéissance envers le Créateur.
Les deux joies et la douceur de l'haleine
Les « deux occasions de joie » sont des états spirituels profonds. La première joie, à l'iftar (rupture du jeûne), est un soulagement mêlé de gratitude pour la force d'avoir accompli l'acte d'adoration. La seconde, plus grande joie, est lors de la rencontre avec le Seigneur, qui est la récompense ultime pour cette dévotion patiente.
Que « la mauvaise haleine de celui qui jeûne est plus douce à Dieu que le parfum du musc » est une métaphore puissante. Elle transforme un signe physique de faiblesse et d'épreuve en un symbole de plaisir divin, montrant que ce qui est méprisé dans le domaine mondain est aimé dans le domaine spirituel en raison de l'intention qui le sous-tend.
Le jeûne comme protection
Le jeûne est décrit comme une « protection » (junnah). Il agit comme un bouclier spirituel à deux dimensions : dans ce monde, il protège le croyant de tomber dans des actes de désobéissance en favorisant la maîtrise de soi (taqwa). Dans l'Au-delà, il sert de protection contre le Feu de l'Enfer, car il est un moyen d'expier les péchés.
L'étiquette de la personne qui jeûne
L'instruction du Prophète de s'abstenir du « langage vil », des cris et des représailles est cruciale. Elle enseigne que le jeûne n'est pas seulement l'abstention de nourriture et de boisson, mais une discipline complète de la langue, des sens et de l'âme. La réponse prescrite, « Je jeûne », est un rappel à soi-même et une déclaration de son état spirituel, réprimant la colère et accomplissant l'objectif du jeûne d'atteindre la conscience de Dieu.