عن أبي هريرة رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم :" أتاكم رمضان شهر مبارك فرض الله عليكم صيامه تفتح فيه أبواب السماء وتغلق فيه أبواب الجحيم وتغل فيه مردة الشياطين لله فيه ليلة خير من ألف شهر من حرم خيرها فقد حرم ". رواه أحمد والنسائي
Traduction

Abu Huraira a rapporté que le messager de Dieu a dit : « Le Ramadan, un mois béni, est arrivé pour vous pendant lequel Dieu vous a rendu obligatoire le jeûne. C’est là que sont ouvertes les portes du ciel, que les portes d’al-Jahim sont verrouillées et que les démons rebelles sont enchaînés. Dieu y a une nuit qui vaut mieux que mille mois. Celui qui est privé de son bien a vraiment souffert de la privation. Ahmad et Nasa’i l’ont transmis.

Comment

L'Excellence du Ramadan

Ce hadith béni de Mishkat al-Masabih 1962 énumère les vertus distinctives qu'Allah a accordées au mois de Ramadan, en faisant une période unique pour l'élévation spirituelle et la proximité divine.

Mandat Divin du Jeûne

La déclaration « Dieu a rendu obligatoire pour vous de jeûner » établit le jeûne du Ramadan comme un pilier fondamental (rukn) de l'Islam. Cette obligation (fard) est un moyen d'atteindre la taqwa (conscience de Dieu) et de purifier l'âme des désirs bas.

Transformations Cosmiques

L'ouverture des portes du ciel signifie la miséricorde divine et l'acceptation des œuvres. La fermeture des portes de la Jahannam démontre la clémence d'Allah. L'enchaînement des démons rebelles réduit leurs chuchotements, facilitant l'adoration et aplanissant le chemin de l'obéissance pour les croyants.

La Nuit du Décret (Laylat al-Qadr)

La « nuit meilleure que mille mois » fait référence à Laylat al-Qadr, une nuit d'immense décret et bénédictions divines. L'adoration durant cette seule nuit dépasse celle de plus de quatre-vingt-trois ans, soulignant l'opportunité spirituelle extraordinaire que présente le Ramadan.

La Privation Ultime

L'avertissement sévère « Celui qui est privé de son bien a vraiment subi une privation » souligne que ne pas atteindre les bienfaits spirituels du Ramadan constitue la plus grande perte. La vraie privation n'est pas la pauvreté mais être privé de la miséricorde et du pardon divins.