'Auf b. Malik al-Ashja’i a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Vos meilleurs imams sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, sur lesquels vous invoquez des bénédictions et qui invoquent des bénédictions sur vous ; Et vos pires imams sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, que vous maudissez et qui vous maudissent. Ils demandèrent au Messager de Dieu si, dans ce cas, ils ne devaient pas les déposer, mais il répondit : « Non, tant qu’ils observent la prière parmi vous ; Non, tant qu’ils observent la prière parmi vous. Si quelqu’un a un gouverneur qu’il voit faire quelque chose qui est un acte de désobéissance à Dieu, il doit désapprouver la désobéissance à Dieu qu’il commet, mais ne doit jamais se retirer de l’obéissance. Muslim l’a transmise.
Les Bureaux du Commandant et du Qadi
Mishkat al-Masabih 3670 - Commentaire par Mishkat al-Masabih
Exposition du Hadith
Ce noble hadith établit des principes fondamentaux concernant le leadership en Islam. Les meilleurs leaders sont ceux qui maintiennent une affection mutuelle et des bénédictions avec leur peuple - cela indique un leadership vertueux qui favorise l'unité et l'harmonie spirituelle.
Les pires leaders sont caractérisés par une animosité mutuelle et des malédictions, reflétant la tyrannie et la déviation des principes islamiques. De tels dirigeants créent la division et la corruption spirituelle au sein de la communauté.
Interprétation Savante
L'interdiction de déposer les dirigeants, même s'ils sont détestés, est conditionnelle à leur établissement de la prière - ce qui signifie qu'ils maintiennent les piliers fondamentaux de l'Islam et ne commettent pas de mécréance ouverte. Cela préserve l'ordre social tout en permettant une critique légale.
L'ordre de désapprouver la désobéissance tout en maintenant l'obéissance démontre l'approche équilibrée : rejeter les actions mauvaises mais ne pas se rebeller contre l'autorité légitime. Cela empêche l'anarchie tout en maintenant les principes moraux.
Implications Juridiques
Les savants déduisent de cela que la rébellion est interdite tant que les dirigeants maintiennent les pratiques islamiques de base. Le devoir est de conseiller les dirigeants en privé et de rejeter leurs mauvaises actions, pas de les renverser, à moins qu'ils ne commettent une mécréance claire.
Ce hadith établit le principe de "prévenir un plus grand mal en tolérant un moindre mal" dans la gouvernance, assurant la stabilité communautaire tout en maintenant l'intégrité religieuse.