عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: «لَوْ يُعْطَى النَّاسُ بِدَعْوَاهُمْ لَادَّعَى نَاسٌ دِمَاءَ رِجَالٍ وَأَمْوَالَهُمْ وَلَكِنَّ الْيَمِينَ عَلَى الْمُدَّعَى عَلَيْهِ» . رَوَاهُ مُسْلِمٌ وَفِي «شَرْحِهِ لِلنَّوَوِيِّ» أَنَّهُ قَالَ: وَجَاءَ فِي رِوَايَةِ «الْبَيْهَقِيِّ» بِإِسْنَادٍ حَسَنٍ أَوْ صَحِيحٍ زِيَادَةٌ عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ مَرْفُوعًا: «لَكِنَّ الْبَيِّنَةَ على المدَّعي واليمينَ على مَنْ أنكر»
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'Alqama b. Wa’il raconta, sur l’autorité de son père, qu’un homme de l’Hadramaout et un homme de Kinda vinrent voir le Prophète, le Hadrami disant : « Messager de Dieu, cet homme s’est emparé d’une terre qui m’appartient », et le Kindi disant : « C’est ma terre et je la possède ; il n’y a pas droit. Le Prophète demanda au Hadrami s’il avait des preuves, mais il répondit qu’il n’en avait aucune, alors il lui dit qu’il pouvait faire prêter serment à l’autre. Il répondit : « Messager de Dieu, cet homme est un réprouvé qui jurerait à n’importe quoi et ne s’en tiendrait à rien », mais il lui dit que c’était son seul recours. L’homme s’en alla pour prêter serment, et quand il tourna le dos, le Messager de Dieu dit : « S’il jure au sujet de ses biens de les prendre injustement, il verra certainement Dieu se détourner de lui quand il le rencontrera. » Muslim l’a transmise.