عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ: «لَوْ يُعْطَى النَّاسُ بِدَعْوَاهُمْ لَادَّعَى نَاسٌ دِمَاءَ رِجَالٍ وَأَمْوَالَهُمْ وَلَكِنَّ الْيَمِينَ عَلَى الْمُدَّعَى عَلَيْهِ» . رَوَاهُ مُسْلِمٌ وَفِي «شَرْحِهِ لِلنَّوَوِيِّ» أَنَّهُ قَالَ: وَجَاءَ فِي رِوَايَةِ «الْبَيْهَقِيِّ» بِإِسْنَادٍ حَسَنٍ أَوْ صَحِيحٍ زِيَادَةٌ عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ مَرْفُوعًا: «لَكِنَّ الْبَيِّنَةَ على المدَّعي واليمينَ على مَنْ أنكر»
Traduction

Abu Huraira a raconté que le Prophète a suggéré à certaines personnes de prêter serment et lorsqu’elles se sont empressées de le faire, il a ordonné que le tirage au sort soit tiré au sort entre eux concernant le serment de savoir qui devrait le prêter. Bukhari l’a transmise.

Comment

Les Bureaux du Commandant et du Qadi

Un commentaire sur les conseils prophétiques concernant les serments et la résolution des litiges tiré de Mishkat al-Masabih 3768.

Analyse Contextuelle

Cette narration d'Abu Huraira démontre la sagesse du Prophète dans les affaires judiciaires. Lorsque les parties en litige proposaient avec empressement de prêter serment pour prouver leurs affirmations, le Messager d'Allah est intervenu pour établir une procédure appropriée.

Interprétation Savante

L'imam al-Nawawi explique que le Prophète a reconnu le potentiel d'injustice lorsque plusieurs parties rivalisent pour prêter serment. En instituant le tirage au sort, il a établi un mécanisme impartial qui empêche la partie la plus forte ou la plus assertive de dominer les procédures.

Ibn Hajar al-Asqalani note que ce hadith établit la permission d'utiliser le tirage au sort dans les affaires judiciaires lorsqu'aucune preuve claire n'existe, assurant la discrétion divine pour déterminer qui doit prêter le serment décisif.

Implications Juridiques

Cette tradition forme la base du principe juridique islamique selon lequel, lorsque plusieurs demandeurs cherchent à prêter serment, le qadi doit déterminer l'ordre par des moyens équitables plutôt que de permettre le chaos ou le favoritisme.

La méthode du tirage au sort préserve la sainteté des serments tout en maintenant la décence de la salle d'audience et en assurant un accès équitable à cet acte religieux solennel pour toutes les parties impliquées dans le litige.