عَنْ أَبِي الشَّمَّاخِ الْأَزْدِيِّ عَنِ ابْنِ عَمٍّ لَهُ مِنْ أَصْحَابِ النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ أَنَّهُ أَتَى مُعَاوِيَةَ فَدَخَلَ عَلَيْهِ فَقَالَ: سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَقُولُ: «مَنْ وَلِيَ مِنْ أَمْرِ النَّاسِ شَيْئًا ثُمَّ أَغْلَقَ بَابَهُ دُونَ الْمُسْلِمِينَ أَوِ الْمَظْلُومِ أَوْ ذِي الْحَاجَةِ أَغْلَقَ اللَّهُ دُونَهُ أَبْوَابَ رَحْمَتِهِ عِنْدَ حَاجَتِهِ وَفَقْرِهِ أَفْقَرَ مَا يَكُونُ إليهِ»
Traduction

Abush Shammakh al-Azdi a été informé par un de ses cousins du côté de son père, qui était un compagnon du Prophète, qu’il était allé voir Mu’awiya, qu’il était entré en sa présence et lui avait dit qu’il avait entendu le Messager de Dieu dire : « Si quelqu’un à qui on a donné une autorité sur le peuple verrouille sa porte contre les musulmans, ou celui qui a été lésé, ou quelqu’un qui a un besoin, Dieu verrouillera les portes de sa miséricorde contre lui lorsqu’il aura un besoin ou qu’il sera dans la pauvreté, même s’il a besoin de lui. Baihaqi transmis à Shuab al iman.