En passant dans la mosquée, j’ai trouvé les gens absorbés par la conversation, alors je suis allé rendre visite à 'Alî et je lui ai dit. Il m’a demandé si c’était vraiment le cas, et quand je l’ai assuré que c’était le cas, il a dit qu’il avait entendu le messager de Dieu dire : « La dissension viendra certainement », et lui a demandé comment elle pourrait être évitée, ce à quoi il a répondu : « Le Livre de Dieu est le chemin, car il contient des informations sur ce qui s’est passé avant vous, des nouvelles de ce qui arrivera après vous, et une décision concernant les choses qui se passent parmi vous (Ceci est expliqué comme une référence à des choses telles que l’incrédulité et la foi, l’obéissance et la désobéissance, ce qui est licite et ce qui est interdit, etc.). C’est celui qui distingue et ce n’est pas une plaisanterie, (Coran, 86:13). Si quelqu’un d’arrogant l’abandonne, Dieu le brisera, et si quelqu’un cherche à être guidé ailleurs, Dieu l’égarera. C’est la corde solide de Dieu, c’est le sage rappel, c’est le droit chemin, c’est celui par lequel les désirs ne s’écartent pas, les langues ne se confondent pas, et les savants ne peuvent pas le saisir complètement.* Il ne s’use pas par la répétition et ses merveilles ne s’arrêtent pas. C’est ce dont les djinns n’hésitaient pas à dire lorsqu’ils l’entendaient : « Nous avons entendu un récit merveilleux qui guide vers ce qui est juste, et nous y croyons » (Coran, 72). Celui qui le prononce dit la vérité, celui qui agit selon elle est récompensé, celui qui prononce le jugement selon elle est juste, et celui qui y invite les gens guide vers un droit chemin. Ici, il est utilisé pour indiquer que les érudits ne peuvent jamais apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur l’enseignement et la signification du Coran, de sorte qu’ils devraient être satisfaits et ne pas ressentir le besoin de continuer leur étude de celui-ci. Tirmidhī et Dārimī l’ont transmise, Tirmidhī disant qu’il s’agit d’une tradition dont l’isnād est inconnu, et al-Hārith est critiqué négativement.