عَن بُرَيْدَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «مَنْ قَرَأَ الْقُرْآنَ يَتَأَكَّلُ بِهِ النَّاسَ جَاءَ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَوَجْهُهُ عظم لَيْسَ عَلَيْهِ لحم» . رَوَاهُ الْبَيْهَقِيّ فِي شعب الْإِيمَان
Traduction

Ibn 'Abbas a dit qu’il a demandé à 'Uthmân ce qui les avait poussés à traiter avec al-Anfâl (Coran, 8) qui est l’un des Mathânî* et avec Barâ’a qui est un avec cent versets, les unissant sans écrire la ligne contenant « Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le Miséricordieux », et le mettant parmi les sept longs. Lorsqu’il lui demanda de nouveau ce qui les avait poussés à faire cela, 'Uthmān répondit : « Pendant un certain temps, des sūras avec de nombreux versets descendaient vers le messager de Dieu, et quand quelque chose lui arrivait, il appelait l’un de ceux qui écrivaient et lui disait de mettre ces versets dans la sūra dans lesquels tel ou tel est mentionné, Et quand un verset descendait, il leur disait de le mettre dans la sūra où tel ou tel est mentionné. Or, al-Anfâl fut l’un des premiers à descendre à Médine et Barâ’a fut parmi les derniers du Coran à descendre, et le sujet de l’un ressemblait à celui de l’autre, de sorte que, parce que le messager de Dieu a été pris sans nous avoir expliqué s’il lui appartenait, c’est pourquoi je les ai rejoints sans écrire la ligne contenant : « Au nom de Dieu, le Compatissant, le Miséricordieux, et le mettre parmi les longs sūras. Ahmad, Tirmidhī et Abū Dāwūd l’ont transmise.