عَن عَائِشَة قَالَتْ: كَانَ قُرَيْشٌ وَمَنْ دَانَ دِينَهَا يَقِفُونَ بالمزْدَلفَةِ وَكَانُوا يُسمَّوْنَ الحُمْسَ فكانَ سَائِرَ الْعَرَبِ يَقِفُونَ بِعَرَفَةَ فَلَمَّا جَاءَ الْإِسْلَامُ أَمَرَ اللَّهُ تَعَالَى نَبِيَّهُ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ أَنْ يَأْتِيَ عَرَفَاتٍ فَيَقِفُ بِهَا ثُمَّ يَفِيضُ مِنْهَا فَذَلِكَ قَوْلُهُ عَزَّ وَجَلَّ: (ثُمَّ أفِيضُوا من حَيْثُ أَفَاضَ النَّاس)
Traduction

'Abbas b. Mirdas a dit que le messager de Dieu a prié pour obtenir le pardon de son peuple tard dans la soirée de 'Arafa et a reçu la réponse : « Je leur ai pardonné tout, sauf les actes d’oppression, car j’exigerai une récompense pour celui qui a été lésé par son oppresseur. » Il dit : « Ô mon Seigneur, si tu le veux, tu peux donner aux opprimés un peu du paradis et pardonner à l’oppresseur », mais il ne reçut pas de réponse ce soir-là. Il a donc répété la supplication à al-Muzdalifa le matin et a reçu une réponse à ce qu’il demandait, après quoi il a ri (ou il a dit qu’il souriait). Abou Bakr et 'Umar lui dirent alors : « Toi pour qui nous donnerions nos pères et nos mères en rançon, qu’est-ce qui t’a fait rire, car ce n’est pas un moment où tu as l’habitude de rire ? Que Dieu vous donne matière à rire toute votre vie ! Il répondit : « Quand l’ennemi de Dieu, Iblls, sut que Dieu, qui est grand et glorieux, avait répondu à ma supplication et pardonné à mon peuple, il prit de la terre et se mit à la jeter sur sa tête en criant : Malheur et destruction. La vue de sa détresse m’a fait rire. Ibn Majah l’a transmis, et Baihaqi a transmis quelque chose de similaire dans Kitab al-ba’th wan-nushur.