عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ مَسْعُودٍ قَالَ: لَعَنَ رسولُ الله المحلّلَ والمُحلَّلَ لَهُ. رَوَاهُ الدَّارمِيّ وَرَوَاهُ ابْنُ مَاجَهْ عَنْ عَلِيٍّ وَابْنِ عَبَّاسٍ وَعقبَة بن عَامر
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Abu Salama a dit que Sulaiman b. Sakhr, aussi appelé Salama b. Sakhr al-Bayadi a fait de sa femme comme le dos de sa mère jusqu’à la fin du Ramadan, mais alors que seulement la moitié du mois s’était écoulée, il a eu des rapports sexuels avec elle pendant la nuit et est allé voir le Messager de Dieu et lui en a parlé. Il lui dit de libérer un esclave, mais il répondit qu’il ne pouvait pas en avoir un ; Il lui dit donc de jeûner deux mois consécutifs, mais il répondit qu’il n’en était pas capable ; il lui dit alors de nourrir soixante pauvres, mais il répondit qu’il n’en avait pas les moyens, le Messager de Dieu dit alors à Farwa b. 'Amr : « Donne-lui ce 'araq (c’est-à-dire une corbeille de dattes contenant quinze ou seize sa) (cf. page 426) afin qu’il puisse nourrir soixante pauvres. » Tirmidhi l’a transmis.*J’ai conservé l’idiome arabe dans la traduction. On dit que l’expression a été utilisée comme une sorte de divorce à l’époque préislamique, ce qui signifie que les rapports sexuels avec la femme sont considérés comme des rapports sexuels avec sa mère.