عَنِ ابْنِ عُمَرَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمَا قَالَ: عُرِضْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ عَامَ أُحُدٍ وَأَنَا ابْنُ أَرْبَعَ عَشْرَةَ سَنَةً فَرَدَّنِي ثُمَّ عُرِضْتُ عَلَيْهِ عَامَ الْخَنْدَقِ وَأَنَا ابْنُ خَمْسَ عَشْرَةَ سَنَةً فَأَجَازَنِي فَقَالَ عُمَرُ بْنُ عَبْدِ الْعَزِيزِ: هَذَا فَرْقُ مَا بَين الْمُقَاتلَة والذرية
Traduction
Al-Bara' b. 'Azib a dit que le Prophète a fait la paix à l’occasion d’al-Hudaibiya à trois conditions

que si quelqu’un des polythéistes venait à lui, il le lui renverrait ; que si quelqu’un des musulmans allait vers eux, ils ne le renverraient pas ; et qu’il lui serait permis d’entrer [à La Mecque] l’année suivante et d’y rester pendant trois jours. Quand il y entra et que la période fut écoulée, il en sortit, et la fille de Hamza le suivit en appelant : « Oncle, oncle. » Ali la prit et la tint par la main, et Ali, Zaid et Jafar se disputèrent à son sujet. Ali dit : « Je l’ai prise, et c’est la fille de mon oncle paternel. » Jafar a dit : « Elle est la fille de mon oncle paternel et sa tante maternelle est ma femme. » Zaid a dit : « C’est la fille de mon frère. » Le Prophète a ensuite donné une décision à son sujet en faveur de sa tante maternelle, en disant : « La tante maternelle est dans la position de la mère. » À Ali, il dit : « Tu m’appartiens et je t’appartiens ; » à Jafar : « Tu ressembles à ma forme et à ma nature », et à Zaid : « Tu es notre frère et notre client. » (Bukhari et Muslim.)