Mon peuple m’a envoyé à Umm Salama avec un bol d’eau. Chaque fois que quelqu’un était frappé par le mauvais œil ou quoi que ce soit d’autre, il lui envoyait une bassine, et elle en tirait quelques cheveux du messager de Dieu qu’elle gardait dans une petite clochette d’argent.* Elle le déplaçait pour lui dans l’eau et il en buvait un peu. J’ai regardé dans la petite cloche et j’ai vu des cheveux roux. Mirqat, iv, 515, dit que, bien que le mot signifie une cloche, il peut être utilisé ici pour une petite boîte en forme de cloche. C’est le genre de cloche qui serait utilisée sur un tambourin.
Médecine et Sortilèges
Mishkat al-Masabih 4568
Analyse Textuelle
Ce récit d'Oumm Salama, l'épouse estimée du Prophète (que la paix soit sur lui), démontre la permission de chercher une guérison par des reliques bénies par la présence du Prophète. Les cheveux du Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) étaient conservés comme des objets sacrés possédant la barakah (bénédiction).
La pratique décrite montre que les Compagnons croyaient en l'efficacité spirituelle des objets liés au Prophète, les utilisant comme moyens (wasilah) pour la guérison avec la permission d'Allah. L'eau devient bénie par contact avec ces reliques sacrées.
Règle Juridique
Les savants considèrent cette pratique spécifique à la vie du Prophète et immédiatement après, lorsque la barakah de ses reliques physiques était manifeste. De telles pratiques ne sont généralement pas permises après la disparition des Sahaba, car elles pourraient conduire au shirk ou à une vénération inappropriée.
La leçon principale est que la guérison vient uniquement d'Allah, et tout moyen utilisé doit être islamiquement permis et ne pas impliquer de shirk ou d'innovation.
Dimensions Spirituelles
Cet incident illustre l'amour et le respect profonds que les Compagnons avaient pour le Prophète (que la paix soit sur lui). Leur préservation de ses cheveux démontre leur reconnaissance de son statut unique tout en maintenant des limites islamiques appropriées.
La guérison décrite s'est produite par le tawakkul (confiance en Allah) associé à des moyens permis, et non par un pouvoir inhérent aux objets eux-mêmes.