عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ قَالَ: سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَقُولُ: «لَا طِيَرَةَ وَخَيْرُهَا الْفَأْلُ» قَالُوا: وَمَا الْفَأْلُ؟ قَالَ: «الْكَلِمَةُ الصَّالِحَة يسْمعهَا أحدكُم»
Traduction
Jabir raconta qu’il avait entendu le Prophète dire

« Il n’y a pas d’infection, pas de serpent dans un ventre affamé, ni de goule. » * Musulman l’a transmis.* J’ai utilisé le mot anglais dérivé de l’arabe ghul. Il a été utilisé d’une créature qui était un type de djinn ou de diable dont on croyait qu’il apparaissait aux gens sous diverses formes et les égarait dans le désert et provoquait leur destruction.

Comment

Médecine et Sortilèges - Mishkat al-Masabih 4580

Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Très Clément. Toute louange est à Allah, Seigneur des mondes, et paix et bénédictions sur Son dernier Messager Muhammad. Ce noble hadith transmis par l'Imam Muslim aborde trois superstitions prévalentes parmi les Arabes pré-islamiques, que le Prophète ﷺ a catégoriquement niées pour purifier la croyance islamique des fausses croyances.

Réfutation de la Transmission Infectieuse Sans Décret Divin

L'affirmation « Il n'y a pas d'infection » nie la croyance pré-islamique que les maladies se propagent intrinsèquement sans la permission d'Allah. Les savants expliquent que cela ne contredit pas les faits médicaux établis sur la contagion, mais nie plutôt le pouvoir indépendant de la maladie à se propager sans la volonté d'Allah. L'Imam Nawawi affirme que ce hadith confirme que toutes les choses reviennent ultimement au décret d'Allah (qadar).

Ibn Hajar al-Asqalani clarifie que le Prophète ﷺ a plus tard reconnu la contagion observable tout en maintenant sa soumission à la volonté divine, déclarant : « Ne mélangez pas les malades avec les bien-portants. » Cela démontre l'approche équilibrée de l'islam entre la reconnaissance des causes naturelles et l'affirmation de l'omnipotence divine.

Déni des Croyances Superstitieuses sur les Serpents et les Goules

« Pas de serpent dans un ventre affamé » réfute la croyance que les serpents pourraient se générer spontanément dans des estomacs vides. Cette superstition causait une peur inutile parmi les habitants du désert. Le Prophète ﷺ a enseigné que de tels phénomènes ne se produisent que par le dessein d'Allah, et non par la nature inhérente de la faim.

« Pas de goule » rejette puissamment la mythologie pré-islamique entourant ces djinns malveillants censés se métamorphoser et égarer les voyageurs. Al-Qurtubi explique que cela établit que les djinns n'ont aucun pouvoir inhérent pour nuire sans la permission d'Allah, et que les voyageurs devraient placer leur confiance en Allah seul plutôt que de craindre des créatures mythiques.

Implications Pratiques pour la Croyance Islamique

Ce hadith enseigne la confiance totale en Allah (tawakkul) tout en prenant les moyens permis (asbab). Le croyant ne devrait attribuer de pouvoir indépendant ni aux créatures ni aux maladies, ni négliger les précautions pratiques approuvées par la Charia.

Ibn al-Qayyim souligne que ces négations renforcent le tawhid en dirigeant toute crainte et tout espoir vers Allah seul. La protection du musulman vient par le rappel d'Allah, la supplication et les bonnes actions—non par des pratiques superstitieuses ou la peur des êtres créés.