عَنْ أَبِي سَعِيدٍ الْخُدْرِيِّ قَالَ: كَانَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يخرج يَوْم الْفطر وَالْأَضْحَى إِلَى الْمُصَلَّى فَأَوَّلُ شَيْءٍ يَبْدَأُ بِهِ الصَّلَاةُ ثُمَّ يَنْصَرِفُ فَيَقُومُ مُقَابِلَ النَّاسِ وَالنَّاسُ جُلُوسٌ عَلَى صُفُوفِهِمْ فَيَعِظُهُمْ وَيُوصِيهِمْ وَيَأْمُرُهُمْ وَإِنْ كَانَ يُرِيدُ أَنْ يَقْطَعَ بَعْثًا قَطَعَهُ أَوْ يَأْمر بِشَيْء أَمر بِهِ ثمَّ ينْصَرف
Traduction

'Aïcha a dit qu’Abou Bakr est venu lui rendre visite pendant les jours passés à Mina où elle avait avec ses deux filles qui jouaient du tambourin – une version dit qu’elles chantaient ce que les Ansar s’étaient dit l’une à l’autre lors de la bataille de Bu’ath – tandis que le Prophète était enveloppé dans son vêtement. Abou Bakr les réprimanda, sur quoi le Prophète découvrit son visage et dit : « Laissez-les tranquilles, Abou Bakr ; Ce sont des jours de fête. Dans une version, il a dit : « Abou Bakr, chaque peuple a une fête, et celle-ci est la nôtre. » Cette bataille a eu lieu quelques années avant l’Hégire entre les deux tribus de Médine, Aus et Khazraj. Il s’agit ici de poèmes composés par les membres des partis à la gloire de leur tribu. (Bukhari et Mouslim.)