وَعَنْ عُمَرَ بْنِ الْخَطَّابِ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ أَنَّ النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ بَعَثَ بَعْثًا قِبَلَ نَجْدٍ فَغَنِمُوا غَنَائِمَ كَثِيرَةً وَأَسْرَعُوا الرَّجْعَةَ فَقَالَ رَجُلٌ مِنَّا لَمْ يَخْرُجْ مَا رَأَيْنَا بَعْثًا أَسْرَعَ رَجْعَةً وَلَا أَفْضَلَ غَنِيمَةً مِنْ هَذَا الْبَعْثِ فَقَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «أَلَا أَدُلُّكُمْ عَلَى قَوْمٍ أَفْضَلَ غَنِيمَةً وَأَفْضَلَ رَجْعَةً؟ قَوْمًا شَهِدُوا صَلَاةَ الصُّبْحِ ثمَّ جَلَسُوا يذكرُونَ الله حَتَّى طلعت عَلَيْهِم الشَّمْس أُولَئِكَ أسْرع رَجْعَة وَأَفْضَلَ غَنِيمَةً» . رَوَاهُ التِّرْمِذِيُّ وَقَالَ هَذَا حَدِيثٌ غَرِيبٌ لَا نَعْرِفُهُ إِلَّا مِنْ هَذَا الْوَجْهِ وَحَمَّاد بن أبي حميد هُوَ الضَّعِيف فِي الحَدِيث
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Mu’awiya b. al-Hakam a dit

Alors que je priais avec le Messager de Dieu, un homme dans la campagne a éternué et j’ai dit : « Que Dieu ait pitié de toi ! » Les gens m’ont regardé d’un air désapprobateur, alors j’ai dit : « Malheur à moi ! Qu’est-ce que tu veux dire par me regarder ? Ils se mirent à se frapper les cuisses de la main, et quand je les vis me presser de me taire, je me mis en colère, mais je ne dis rien. Lorsque le Messager de Dieu a terminé sa prière (et je déclare que ni avant lui ni après lui je n’ai vu un enseignant qui ait donné de meilleures instructions que celui pour qui je donnerais mon père et ma mère en rançon), je jure par Dieu qu’il ne m’a pas grondé, battu ou insulté, mais a dit : « Il ne convient pas de parler aux autres pendant cette prière, car elle ne consiste qu’à glorifier Dieu, à déclarer sa grandeur et à réciter le Coran », ou des paroles à cet effet. J’ai dit : « Messager de Dieu, je n’ai été païen que récemment, mais Dieu nous a apporté l’Islam, et parmi nous il y a des hommes qui ont recours aux kahins. » 2 Il répondit : « N’y avez pas recours. » J’ai dit : « Il y a parmi nous des hommes qui prennent des présages. » Il répondit : « C’est quelque chose qu’ils trouvent dans leur cœur, mais que cela ne les détourne pas [de la liberté d’action] ». J’ai dit : « Parmi nous, il y a des hommes qui tracent des lignes. » 3 Il répondit : « Il y a un prophète qui a tracé des lignes, donc si quelqu’un fait comme lui, c’est permis. » 1. Une phrase telle que celle entre parenthèses est nécessaire pour compléter le sens. On peut voir, d’après les remarques à la fin de la tradition, que le texte a été considéré comme difficile.2. Devins, devins.3. Il s’agit de géomancie. Le devin trace de nombreuses lignes et les efface par paires. S’il en reste deux, c’est bon signe, mais s’il n’en reste qu’un, cela indique une déception. La référence au prophète peut être un souvenir de la déclaration dans Jean 8:6 que Jésus a écrite sur le sol avec son doigt lorsque les gens ont demandé ce qu’il fallait faire de la femme prise en flagrant délit d’adultère ; Mais cela n’a aucun rapport avec la géomancie. Les musulmans l’ont transmise. J’ai trouvé l’expression « Mais je n’ai rien dit » ainsi donnée dans le Sahih de Muslim et le livre d’al-Humaidi. Dans Jami' al-usul, il est dit que c’est correct, le mot « ainsi » étant écrit au-dessus de « mais moi ». *Cela correspond à l’utilisation de (sic) pour indiquer une cotation précise.