عَنْ نَافِعٍ: أَنَّ صَفِيَّةَ بِنْتَ أَبِي عُبَيْدٍ أَخْبَرَتْهُ أَنَّ عَبْدًا مِنْ رَقِيقِ الْإِمَارَةِ وَقَعَ على وليدةٍ من الخُمسِ فاستَكرهَها حَتَّى افتضَّها فَجَلَدَهُ عُمَرُ وَلَمْ يَجْلِدْهَا مِنْ أَجْلِ أَنَّهُ استكرهها. رَوَاهُ البُخَارِيّ
Traduction

Yazid b. Nu’aim b. Hazzal a dit, sur l’autorité de son père, que Ma’iz b. Malik, qui était orphelin sous la protection de son père, avait des rapports sexuels avec une esclave appartenant au clan, alors son père lui a dit d’aller informer le Messager de Dieu de ce qu’il avait fait, car il pourrait peut-être demander pardon pour lui. Son but était simplement d’espérer que ce serait un moyen de s’échapper pour lui. Il s’approcha de lui et lui dit : « Messager de Dieu, j’ai commis la fornication, inflige-moi donc le châtiment ordonné par Dieu. » Il s’est détourné de lui, alors il est revenu et a dit : « Messager de Dieu, j’ai commis la fornication, inflige-moi donc le châtiment ordonné par Dieu. » Quand il l’eut dit quatre fois, le Messager de Dieu lui dit : « Tu l’as dit quatre fois. Avec qui l’avez-vous commis ? Quand il a répondu que c’était avec untel, il lui a demandé s’il avait couché avec elle et il a répondu que oui. Il a demandé si sa peau avait été en contact avec la sienne et il a répondu que c’était le cas. Il lui a ensuite demandé s’il avait eu des rapports sexuels avec elle et il a répondu que c’était le cas. Il ordonna qu’on le lapide à mort et on l’emmena à la harra, mais quand il sentit l’effet des pierres et qu’il ne put le supporter, il s’en alla rapidement. Mais 'Abdallah b. Unais l’a rencontré alors que ceux qui lapidaient ne pouvaient pas le rattraper, lui ont jeté l’os de la patte avant d’un chameau, l’ont frappé et l’ont tué. Puis, quand il est allé voir le Prophète et qu’il lui a parlé de cela, il lui a dit : « Pourquoi ne l’as-tu pas laissé tranquille », car peut-être se serait-il repenti et aurait été pardonné par Dieu. Abou Dawud l’a transmis.*Le verbe est au pluriel.