Au cours d’une maladie qui m’a amené près de la mort l’année de la Conquête, le Messager de Dieu est venu me rendre visite et je lui ai dit : « Messager de Dieu, j’ai une grande quantité de biens et ma fille est ma seule héritière. Vais-je me débarrasser de tous mes biens ? Il a répondu : « Non », j’ai suggéré les deux tiers, mais il s’y est opposé, puis la moitié, mais il s’est toujours opposé. Quand j’en ai suggéré un troisième, il m’a répondu : « Vous pouvez en perdre un troisième, mais c’est beaucoup*. Laisser vos héritiers riches est mieux que de les laisser pauvres et mendier aux gens. Tu ne dépenseras rien, cherchant ainsi à plaire à Dieu, sans être récompensé pour cela, même la bouchée que tu donnes à ta femme. Bien que cette tradition raconte que le Prophète a donné la permission à un homme de léguer un tiers de ses biens à une personne ou à un but autre que les héritiers, elle indique qu’il serait préférable de ne pas laisser autant de testaments. (Bukhari et Muslim.)