عَن عثمانَ بنِ حُنَيفٍ قَالَ: إِنَّ رَجُلًا ضَرِيرَ الْبَصَرِ أَتَى النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَقَالَ: ادْعُ اللَّهَ أَنْ يُعَافِيَنِي فَقَالَ: «إِنْ شِئْتَ دَعَوْتُ وَإِنْ شِئْتَ صَبَرْتَ فَهُوَ خَيْرٌ لَكَ» . قَالَ: فَادْعُهُ قَالَ: فَأَمَرَهُ أَنْ يَتَوَضَّأَ فَيُحْسِنَ الْوُضُوءَ وَيَدْعُو بِهَذَا الدُّعَاءِ: «اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ وَأَتَوَجَّهُ إِلَيْكَ بِنَبِيِّكَ مُحَمَّدٍ نَبِيِّ الرَّحْمَةِ إِنِّي تَوَجَّهْتُ بِكَ إِلَى رَبِّي لِيَقْضِيَ لِي فِي حَاجَتِي هَذِهِ اللهُمَّ فشفّعْه فيَّ» . رَوَاهُ التِّرْمِذِيُّ وَقَالَ: هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ صَحِيحٌ غَرِيب
Traduction
'Ata' b. as-Sa’ib a raconté que son père a dit

'Ammar b. Yasir nous a guidés dans une prière et l’a fait sous une forme brève. L’un des gens se plaignit qu’il avait abrégé la prière et l’avait faite brièvement, mais il répondit que cela ne lui causerait aucun mal, car il y avait utilisé diverses supplications qu’il avait entendues de la part du messager de Dieu. Lorsqu’il se leva pour partir, l’un des gens le suivit ('Ata' expliquant que c’était son père, bien qu’il fît vaguement allusion à lui-même) 3 et l’interrogea sur la supplication, après quoi il vint en informer le peuple comme suit : "Ô Dieu, par ta connaissance de l’invisible et par ton pouvoir de créer, accorde-moi la vie aussi longtemps que tu sais que la vie est la meilleure pour moi, et prends-moi quand tu sais que la mort est la meilleure pour moi ; Ô Dieu, je te le demande par crainte de toi, à la fois dans mon cœur secret et ouvertement ; Je te demande la parole de vérité dans le plaisir et la colère ; Je te demande la modération dans la pauvreté et dans les richesses ; Je te demande la félicité qui ne passe pas ; Je te demande une consolation qui n’est pas coupée ; Je te demande satisfaction de ce qui est décrété ; Je te demande une vie agréable 1 après la mort ; Je te demande le plaisir de regarder ton visage et de désirer ardemment te rencontrer dans un état où la détresse ne cause pas de mal ou d’épreuve ne conduit pas à l’égarement. Ô Dieu, embellis-nous par l’ornement de la foi, et fais de nous des guides bien guidés. Nasa’i l’a transmis.3. La référence vague consiste en ce qu’il dit « l’un des gens ». 1. Littéralement « fraîcheur de la vie ». Le mot barde (fraîcheur) développe le sens de l’agrément.