عَن سُوَيْد بن قيس قَالَ: جَلَبْتُ أَنَا وَمَخَرَفَةُ الْعَبْدِيُّ بَزًّا مِنْ هَجَرٍ فَأَتَيْنَا بِهِ مَكَّةَ فَجَاءَنَا رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ يَمْشِي فَسَاوَمَنَا بِسَرَاوِيلَ فَبِعْنَاهُ وَثمّ رجل يزن بِالْأَجْرِ فَقَالَ لَهُ رَسُول الله: «زِنْ وَأَرْجِحْ» . رَوَاهُ أَحْمَدُ وَأَبُو دَاوُدَ وَالتِّرْمِذِيُّ وَابْنُ مَاجَهْ وَالدَّارِمِيُّ وَقَالَ التِّرْمِذِيُّ: هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ صَحِيحٌ
Traduction
Sa’d b. al-Atwal a dit
Mon frère est mort en laissant trois cents dinars et quelques jeunes enfants, et je voulais les utiliser pour leur entretien, mais le Messager de Dieu m’a dit : « Ton frère est emprisonné par sa dette, alors paye-la en son nom. » Je suis allé le faire, et je suis revenu pour dire au Messager de Dieu que je l’avais fait et qu’il ne restait qu’une femme qui réclamait deux dinars mais n’avait aucune preuve qu’elle pouvait présenter. Il répondit : « Donne-les-lui, car c’est elle qui dit la vérité. » Ahmad l’a transmise.