عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «مَنْ عُرِضَ عَلَيْهِ رَيْحَانٌ فَلَا يَرُدُّهُ فَإِنَّهُ خَفِيفُ الْمَحْمَلِ طَيِّبُ الرّيح» . رَوَاهُ مُسلم
Traduction

An-Nu’man b. Bashir a raconté que son père l’a amené au Messager de Dieu et lui a dit : « J’ai donné à mon fils un esclave. » Il demanda s’il avait donné la même chose à tous ses enfants, et quand il répondit que non, il lui dit de le reprendre. Une version rapporte qu’il a demandé : « Aimerais-tu qu’ils te montrent une piété filiale égale ? » Quand il a répondu qu’il le ferait, il a dit : « Ne le faites pas alors. » Dans une version, il a dit que son père lui avait donné un cadeau, mais Amra*, fille de Rawaha, a dit : « Je ne serai pas satisfait tant que tu n’auras pas pris à témoin le Messager de Dieu. » Il alla donc vers lui et lui dit : « J’ai fait un cadeau à mon fils de la part de 'Amra, fille de Rawaha, et elle m’a ordonné de t’appeler à témoin, Messager de Dieu. » Il demanda s’il avait donné la même chose au reste de ses enfants, et quand il répondit que non, il dit : « Craignez Dieu et agissez également avec vos enfants. » Il a dit qu’il est ensuite revenu et a repris son cadeau. Une version le cite disant : « Je ne serai pas témoin de l’oppression. » * Elle était l’épouse de Bashir b, Sad al-Ansari et la mère d’an-Nu’man (Isti’ab, p. 746). (Bukhari et Muslim.)