Jabir a dit que le Messager de Dieu a maudit celui qui a accepté l’usure, celui qui l’a payé, celui qui l’a enregistré, et les deux témoins, disant qu’ils étaient tous semblables. Muslim l’a transmise.
Transactions Commerciales - Mishkat al-Masabih 2807
Cette narration de Jabir ibn Abdullah, transmise par l'imam Muslim, contient un avertissement sévère du prophète Mahomet concernant le péché de l'usure (riba). Le Messager de Dieu a maudit de multiples participants aux transactions usuraires, démontrant l'interdiction complète de cette pratique dans la loi islamique.
Commentaire Savant sur les Participants
Celui qui accepte l'usure (le prêteur) est maudit car il cherche activement un gain illicite et exploite les nécessiteux. Celui qui paie l'usure (l'emprunteur) est également condamné pour avoir coopéré au péché et validé cette transaction interdite.
Le transcripteur de l'usure est maudit pour avoir facilité la documentation de ce contrat pécheur. Les deux témoins sont inclus dans la malédiction pour avoir légitimé la transaction par leur témoignage, les rendant complices de ce péché majeur.
Implications Légales et Sagesse
Cette condamnation complète vise à éradiquer complètement l'usure de la société musulmane en ciblant chaque participant de la chaîne. Les savants classiques soulignent que cette malédiction s'applique quel que soit le montant impliqué, car l'interdiction du riba est absolue.
La sagesse derrière cette interdiction sévère réside dans la protection de la société contre l'exploitation économique, la garantie d'une distribution équitable des richesses et le maintien de la justice sociale. L'usure crée des fardeaux de dette permanents et concentre la richesse entre les mains de quelques-uns, contrairement aux principes économiques islamiques.