Il a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Celui qui s’étrangle lui-même le fera en enfer, et celui qui s’enfonce une lance en lui-même le fera en enfer. » Bukhari l’a transmise.
L'interdiction du suicide dans la loi islamique
Ce hadith de Sahih al-Bukhari, tel qu'enregistré dans Mishkat al-Masabih 3454, établit l'interdiction absolue du suicide en Islam. Le Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) avertit explicitement que ceux qui mettent fin à leurs jours par strangulation ou poignardage subiront la même action dans le Feu de l'Enfer comme punition.
Commentaire savant sur la nature de l'interdiction
Les savants classiques expliquent que le suicide constitue un péché majeur car il représente une violation de la propriété ultime de Dieu sur la vie humaine. Seul le Créateur qui donne la vie a le droit de la reprendre.
La mention spécifique de la strangulation et de l'empalement indique que toutes les méthodes d'autodestruction sont incluses dans cette interdiction, car la règle est basée sur l'essence de l'acte plutôt que sur les moyens spécifiques employés.
Implications théologiques et justice divine
La punition mentionnée—répéter l'acte suicidaire en Enfer—démontre le principe de rétribution appropriée dans l'eschatologie islamique. Cela sert à la fois de dissuasion et de rappel de la justice parfaite de Dieu.
Les savants soulignent que bien que le suicide soit gravement pécheur, le jugement final repose sur Dieu seul, qui peut pardonner tout péché sauf le shirk (associer des partenaires à Dieu) selon Sa miséricorde infinie.
Conseils pratiques pour le croyant
Cet enseignement oriente les musulmans vers la patience pendant les épreuves et la confiance en la sagesse divine. Plutôt que de désespérer, les croyants sont encouragés à rechercher des remèdes licites à la souffrance par la prière, le soutien communautaire et l'aide professionnelle lorsque nécessaire.
La préservation de la vie est considérée comme un objectif fondamental de la loi islamique, et tous les moyens légitimes de protéger le bien-être mental et physique doivent être poursuivis dans les limites de la foi.