Hudhaifa a raconté que le messager de Dieu leur a interdit de manger ou de boire dans un vase d’argent ou d’or, ou de porter ou de s’asseoir sur de la soie et du brocart. (Bukhari et Muslim.)
L'Interdiction des Vases en Or et en Argent
Ce hadith de Mishkat al-Masabih 4321 établit une interdiction claire contre l'utilisation de vases en or et en argent pour manger et boire. La sagesse derrière cette règle est de prévenir l'extravagance, de cultiver l'humilité et de distinguer la communauté musulmane des autres qui pourraient s'adonner à de tels luxes. Utiliser ces métaux précieux pour des usages mondains contredit les valeurs islamiques de modération et de simplicité.
L'Interdiction de la Soie pour les Hommes
L'interdiction de porter de la soie s'applique spécifiquement aux hommes dans la loi islamique. La soie est considérée comme un luxe qui adoucit le cœur et diminue la vigueur masculine nécessaire au jihad et à la dévotion religieuse. Cette règle préserve les distinctions de genre dans la tenue vestimentaire et empêche l'imitation des pratiques non musulmanes. Les femmes, cependant, sont autorisées à porter de la soie car elle complète leur parure naturelle.
L'Interdiction de S'Asseoir sur la Soie et le Brocart
L'extension de l'interdiction à s'asseoir sur de la soie et du brocart démontre la nature exhaustive de cette règle. Elle empêche l'indulgence indirecte dans ces luxes et maintient la cohérence dans l'évitement de l'extravagance. Cela s'applique particulièrement aux ameublements et aux arrangements de sièges, garantissant que les musulmans ne s'habituent pas à des modes de vie opulents qui pourraient conduire à l'arrogance et à la négligence des devoirs religieux.
Exceptions et Opinions Savantes
Les savants ont noté des exceptions limitées à ces interdictions. La nécessité médicale peut permettre l'utilisation de la soie pour les hommes lorsqu'elle est requise pour le traitement. Certains savants autorisent également la décoration en argent sur les armes ou les objets nécessaires. L'interdiction vise principalement l'usage volontaire pour le luxe et l'étalage, et non les cas de besoin véritable où aucune alternative n'existe.