Ibn 'Umar a rapporté que le Prophète a dit : « Dieu a maudit la femme qui ajoute des cheveux faux et la femme qui les demande, la femme qui tatoue et la femme qui les demande. » (Bukhari et Muslim.)
Vêtements - Mishkat al-Masabih 4430
Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Très Clément. Cette narration du noble Compagnon Ibn 'Umar (qu'Allah soit satisfait de lui) contient une sagesse profonde concernant la préservation de la création naturelle et l'interdiction de la parure trompeuse.
L'Interdiction des Extensions Capillaires
La malédiction mentionnée sur ceux qui ajoutent de faux cheveux (perruques ou extensions) et ceux qui demandent ce service concerne la tromperie impliquée dans l'altération de la création d'Allah. Les savants expliquent que cela constitue un trafic avec ce qu'Allah a façonné, créant des apparences fausses qui induisent les autres en erreur, particulièrement dans les questions de mariage et d'interactions sociales.
L'imam al-Nawawi commente que cette interdiction s'applique lorsque les cheveux proviennent d'une autre personne ou d'un animal, car cela implique l'imitation de ceux qu'Allah a maudits et la tromperie sur sa véritable apparence.
L'Interdiction du Tatouage
Concernant le tatouage, les savants clarifient que cela implique de changer de façon permanente la création d'Allah en insérant de l'encre sous la peau pour créer des motifs ou des images. Cela viole la sainteté du corps qu'Allah nous a confié et imite les pratiques de l'ignorance pré-islamique.
Ibn Qudamah dans al-Mughni explique que le tatouage est interdit car il altère la création d'Allah sans besoin légitime et implique souvent une douleur inutile et l'imitation des cultures mécréantes.
La Responsabilité Partagée
Le hadith maudit de manière significative à la fois l'exécutant et le demandeur, établissant le principe islamique de responsabilité partagée dans les actes pécheurs. Cela nous enseigne que faciliter, demander ou encourager des matières interdites a un poids similaire à les commettre directement.
Cette règle relève du principe islamique plus large de préserver son état naturel (fitrah) et d'éviter la tromperie dans l'apparence, ce qui maintient la confiance sociale et protège l'intégrité des interactions personnelles.